lundi 28 décembre 2009

Fondu au noir : un roman pour les fondus de cinoche

Ce roman a connu un trajectoire étrange. Refusé par une trentaine d'éditeurs (de même que mon premier roman Pain perdu chez les Vilains), c'est pour le publier que j'ai créé en 1992 les éditions Canaille, qui publièrent 22 titres, dont le mythique Spinoza encule Hegel de Jean-Bernard Pouy, et des auteurs comme Michel Chevron (dont le prochain roman, Icône, sort en avril 2010 aux éditions Après la Lune, qui redémarrent après deux ans d'inactivité).
Il a, depuis, été réédité chez Baleine, dans la collection Instantanés de polar (dirigée à l'époque par Hélène Bihéry), puis chez Gallimard (Folio policier). Mûri dans les années 80, à l'époque où j'étais ouvreur au cinéma le Lux, à Caen, Fondu au noir, c'est l'histoire de Samuel Flicker, ouvreur de cinéma à Tucson (Arizona) devenu aveugle à force de séjourner dans les salles obscures, et qui va, pour son malheur, rencontrer la très belle Molly.

De Gaulle, van Gogh, ma femme et moi : où il est prouvé que le gaullisme est soluble dans la peinture à l'huile

Juillet 1890, Vincent van Gogh se suicide à Auvers-sur-Oise. Quatre mois plus tard, Charles de Gaulle voit le jour. Ces deux-là n'avaient donc aucune chance de se rencontrer. Pourtant, grâce à Bernard Maresquier, retraité de la chaussure obsédé par les chevilles des femmes, gaulliste historique, grand mangeur de yaourts, la recontre va avoir lieu, sous les yeux ébahis de l'écrivain Philippe Solex et de son fidèle assistant Michel Welbeck, l'écrivain dépressif au regard de poisson mort.
Éditions Après la Lune
collection Lunes Blafardes

Patrick Galmel (qui s’y connaît) en dit grand bien sur son site Polarnoir.
De même que Clara da Silva, libraire à la FNAC Saint-Lazare, qui en fit son coup de cœur : “L'imagination de Jean-Jacques Reboux ne connaît aucune limite. De fait, l'histoire est inracontable. Sachez néanmoins que Bernard Maresquier, chausseur à la retraite, a de grandes conversations avec De Gaulle et qu'il a un secret à vous révéler. Hilarant.”

La plaidoirie de Me Joanne Dakessian, avocat au barreau de Marseille, défendant De Gaulle, van Gogh, ma femme et moi, lors de la remise du prix du Polar marseillais 2017, a été récompensée par le 3e prix du concours d'éloquence des avocats.

Le massacre des innocents : un roman anticlérical (très) primaire

Contrairement à la dame qui vient de tenter d'attenter aux jours du pape Benoît XVI, les petits rigolos du groupe l’Antimitre qui s'en prennent dans Le Massacre des innocents au pape Jean-Paul II (venu canoniser un ancien ami de Touvier membre de l’Opus Dei) ne loupent pas leur cible et incendient à tour de bras les églises de France et de Navarre.
Dans ce roman, paru chez Baleine en 1997, réédité en Folio policier, le commissaire Fayolle va enquêter sur les agissements d'une bande de dingues anticléricaux et sur la cavale sanglante d'un ancien soldat perdu de la guerre d'Algérie. A noter que l'ex-commissaire Fayolle sera l'un des personnages de mon prochain roman Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy), dans lequel il retrouvera Anita Botero, passée de Libération à Rue89 (les temps changent) et le délicieux Ferdinand Chabrieu de l’Estang, qui a bien connu, comme c'est amusant, le petit Nicolas quand celui-ci traînait dans les jupes de sa môman adorée.
Le massacre des innocents a obtenu le Trophée 813 du polar francophone en 1997.

Poste mortem : Simone Dubois assigne Dominique Strauss-Kahn à résidence


Paru chez Baleine en 1996, réédité en Folio policier en 2000, Poste mortem raconte les divagations meurtrières de Simone Dubois, postière brindezingue qui prend en otage le ministre des PTT de l'époque (qui fut aussi le dernier, eh oui, c'est bien sous la gauche que débuta le dépeçage de la Poste!!), un certain Dominique Strauss-Kahn, le ficèle sur une chaise (c'est préférable quand on connaît les ardeurs du monsieur), lui fait ingurgiter de force du Coca-Cola ainsi que moult pétards, et le contraint à écouter sa vie de Petite Tueuse Tranquille.
Si vous voulez vous marrer un peu par ces temps pas follichons, ou si vous avez oublié d'acheter les étrennes pour votre cousin-voisin-neveu-tonton postier (ils n’ont pas le moral en ce moment!) c'est le moment! 
Poste mortem, dont Patrick Galmel dit grand bien sur son excellent site PolarNoir, a obtenu le prix du Salon du polar de Montigny-les-Cormeilles en 1996.

Sans oublier le magnifique papier de Daniel Fattore sur le site Fattorius : Jean-Jacques Reboux assigne Dominique Strauss-Kahn à résidence.

mercredi 23 décembre 2009

Les "gardiens de la paix" Moreiro et Christiensen vont passer un joyeux Noël

Depuis mon propre procès pour outrage en juin 2008 (récit de l'audience sur Rue89), j'ai assisté à une quinzaine de procès de personnes poursuivies pour ce délit ubuesque, dont le CODEDO demande la dépénalisation. Le dernier en date, celui de Siham, remonte au 30 octobre. On croit avoir tout vu, tout entendu. Le délibéré, qui vient d’être rendu, prouve que non, les juges sont parfois capables de la plus grande abjection…
Dans l'affaire qui les opposait à Siham [lire son témoignage], où ils s'étaient portés partie civile (rappelons que leurs frais d'avocat sont entièrement pris en charge par la République), les "gardiens de la paix" (sic) Christiensen et Moreiro empochent chacun une prime de Noël de 500 euros. Avec un collègue, Jean-Benoît Christiensen (110 kg, tout dans les muscles, rien dans la tête) avait violemment interpellé Siham en l'accusant de lui avoir tiré la langue et craché dessus, avant de la menotter et de l'embarquer au commissariat de la rue des Orteaux (Paris 20e). L’agent Moreiro (une femme) avait violemment arraché les bracelets de Siham lors de sa garde à vue en lui criant "J'en ai rien à faire de tes bracelets de merde!" avant de lui frapper la tête contre le mur. Lors du procès, ces violences policières n'avaient pas semblé choquer outre mesure le président de la 30e chambre du TGI de Paris, qui avait pourtant lancé à Siham: "Ce n'est pas très élégant de cracher par terre, mademoiselle, surtout pour une femme". Il faut appeler un chat un chat et ne plus hésiter à dire que certains juges se conduisent comme les supplétifs enthousiastes et zélés d’une police digne d'un régime fasciste, où les éléments violents incontrôlés sont de plus en plus nombreux et impunis. Jusqu’où cela ira-t-il?

vendredi 18 décembre 2009

Alain Finkielkraut : "Le pouvoir est faible et il y a un conformisme du sarcasme."

Après Henri Guaino, une autre de mes bêtes noires vient de sévir. Dans un débat avec Alain Badiou, auteur du passionnant De quoi Sarkozy est-il le nom? (mais aussi de Éloge de l'amour, dont l'intérêt, personnellement, m'échappe), Alain Finkielkraut se déchaîne…
Quelque temps après avoir affirmé: "L’existence d’un ministère de l’Identité nationale ne me choque pas. (…) Je ne suis pas du côté du Pouvoir."  "Nous assistons à un véritable réensauvagement de l’humour" et autres joyeusetés, il revient, en pleine forme!
L'intégralité du débat, animé par Aude Ancellinsur le site du Nouvel Obs. J'ai retenu ce passage particulièrement croquignolet.

Finkielkraut:
..."Si Sarkozy c'est Pétain, alors vous êtes un résistant. Je vous invite, vous et la gauche intellectuelle qui, sous votre égide, devient complètement mégalomane, à cesser de vous raconter des histoires. Sarkozy n'est pas un chef, c'est une cible. L'insulte au Président de la République est devenue l'exercice le plus courant, le plus grégaire, sur le net et dans les médias. Quand le pouvoir politique était fort, il y avait un conformisme de l'obséquiosité, aujourd'hui, ce pouvoir est faible et il y a un conformisme du sarcasme."

Ce à quoi Badiou répond:
..."Vous avez un axiome fondamental qui est de type consensuel. Vivre ensemble. Vous faites comme si on était dans des conditions où il ne devrait pas y avoir d'ennemi véritable, où on devrait nécessairement avoir des rapports de respect avec le sommet de la République. Vous décrivez une scène politique virtuelle qui n'a aucun rapport avec la scène réelle. Dans la vraie scène, il y a des ennemis, des accapareurs du pouvoir, des inégalités monstrueuses, toute une couche de la population qui se voit discriminée dans la loi elle-même. Il y a des règles, contrairement à ce que vous dites, mais des règles unilatérales. Et dans cette situation-là, vous semblez considérer que ce qui doit requérir l'attention d'un philosophe c'est l'enthousiasme provincial, comme on le connaît dans le sport, d'une deuxième génération d'immigrés algériens pour la victoire de leur équipe d'origine. Vous ne parlez que de problèmes insignifiants et vous en parlez de manière d'autant plus dangereuse que vous investissez dans ces problèmes une sorte d'affect totalement excessif. Je souhaiterais que cet affect surnuméraire, vous l'investissiez en direction des ennemis véritables."

dimanche 15 novembre 2009

Témoignage chrétien pose la question : "Les libertés publiques sont-elles menacées?"

Témoignage chrétien, hebdomadaire issu de la Résistance, publie une série de tribunes sur le thème "Les libertés publiques sont-elles menacées?" Ce journal, qui m’avait apporté son soutien à l'époque du procès contre l’Opus Dei (qui me poursuivait en tant qu’éditeur du roman de Catherine Fradier, Camino 999), et a abondamment parlé de notre lutte pour la dépénalisation du délit d'outrage, m’a mis à contribution. "Triste bouture, acte II" [lire ICI] fait écho à un premier texte (Triste bouture, publié in extenso sur le site Torpedo) paru entre les deux tours des élections de 2007, dans un numéro spécial de TC, où 51 écrivains, artistes et scientifiques français disaient tout le bien qu'ils pensaient du candidat Nicolas Sarkozy.
A l'époque, j'écrivais ceci: Il y a cinq ans, l'extrême droite était au second tour. En 2007 aussi. Mais ça se voit moins. à la place d'un borgne haineux, antisémite, xénophobe, nous avons un petit homme bien élevé, souriant, capable, le temps d'une campagne, d'abandonner au fond de sa poche ses principes de rupture. Mais ce qu'il y a, en vérité, au fond de sa poche, c'est une boîte de Pandore. Cet homme-là porte en lui les germes du totalitarisme et de la guerre civile. Si par malheur il était élu, il faudra entrer en RESISTANCE.
..La dernière phrase résonne curieusement, à l'heure où Eric Besson, le commis-voyageur nauséabond de "notre" très maurassien président, lance un débat sur le thème de l’Identité nationale, dans le seul but d'attraper des voix d'extrême droite aux élections de 2010.

"Triste bouture, acte II" : une tribune parue dans Témoignage chrétien

Le texte qui suit (non accessible sur le site du journal) a paru dans Témoignage chrétien du 12 novembre 2009. C'est l'une des contributions au débat initié par ce journal sur le thème "Les libertés publiques sont-elles menacées?

Les libertés publiques sont-elles menacées?

Si l'on compare avec les nombreux pays où elles sont bafouées, voire inexistantes, on peut toujours affirmer qu'en France les citoyens ont le droit de s'exprimer en toute liberté. À condition d'aussitôt ajouter: "à ses risques et périls, de plus en plus".

Chaque jour qui passe, en effet, nous confirme à quel point nos "libertés chéries" sont précaires, assiégées qu'elles sont par la réalité inquiétante de dérives dont on sait qu'elles conduisent, si l'on n'y prend pas garde, vers le pire.

La situation s'est sérieusement détériorée depuis qu'un certain Nicolas Sarkozy, obsédé par l'idéologie du tout-sécuritaire (pour des raisons électoralistes, mais pas seulement – le personnage est beaucoup plus complexe que cela) est arrivé au pouvoir, apportant dans ses bagages les lois ultra-répressives qu'il avait pris soin de faire voter lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, dès 2002, marchant sur les brisées d'hommes politiques, parfois de gauche, qui lui avaient auparavant tracé la voie.

En mars 2007, interrogé, pour un numéro spécial de Témoignage chrétien, sur mon hostilité au candidat Sarkozy, j'avais intitulé ma contribution "Triste bouture". La formule faisait référence à un souvenir personnel, une interpellation brutale, durant l'été 2006. Un "T'as de la chance qu'il soit pas président" asséné par un policier peu regardant sur la déontologie (et retrouvé un an plus tard dans un bureau de l'IGS), le tout assorti d'un coup de matraque dans les reins qui m'avait fait craindre le pire. Elle faisait aussi référence à une époque sombre de notre histoire, dont l'irruption de MM. Besson, Hortefeux et autres apprentis sorciers avançant (à peine) masqués sous le couvert de la démocratie, fait ressurgir les fantômes. Deux ans après, les fantômes du pire frappent à nos portes. Ils nous cernent, nous obsèdent, nous font peur. Le pouvoir sarkozyste, c'est le gouvernement par la peur.

La peur et le mépris.

La police de la République est plus que jamais au service exclusif du pouvoir, de ses mauvais coups (on n'avait pas vu cela depuis la guerre d'Algérie). Avec des dérives inquiétantes, qui se radicalisent : violences contre les citoyens, accentuées par la politique de résultat imposée aux fonctionnaires de police, gardes à vue arbitraires, devenues la règle et non plus l'exception (570.000 personnes en 2008, un Français sur cent!), criminalisation des luttes sociales, renflouage-racket des caisses de l'État sous couvert de répression routière. Citoyens poursuivis pour avoir aidé des êtres humains à vivre dans la dignité, ou tout simplement à échapper à la mort (délit de solidarité active, dont le sieur Besson ose dire qu'il s'agit d'un "mythe") ou pour avoir osé comparer la chasse aux sans-papiers aux rafles qui avaient cours sous le régime de Vichy (le délit d'outrage est très efficace dans ces cas-là, n'est-ce pas, MM. les préfets). Télésurveillance à gogo. Prolifération des fichiers et des prélèvements ADN. Lois sur la récidive envoyant en prison des personnes qui n'ont rien à y faire. Lois sur la rétention de sûreté. Suppression du juge d'instruction, garant de l'indépendance de la justice, remplacé par un juge de l'instruction aux ordres du parquet, et donc du pouvoir exécutif. (Rappelons que sans juge d'instruction, des affaires aussi graves que celles des morts de l'amiante ne seraient jamais sorties). Confiscation de l'audiovisuel public par un président de la République aussi dépourvu de scrupules que d'affect. Jusqu'à cette tentative récente de népotisme – vous avez dit "mafia"? – avec l'affaire de la nomination (ratée) du prince Jean à l'EPAD.

Oui, les libertés publiques ne tiennent qu'à un fil, celui du courage, de la vigilance, de militants qui ne se contentent pas de tirer la sonnette d'alarme, et qui, suppléant à l'inertie de ceux qui ont fait de la politique leur profession, agissent et se mettent en travers des mauvais coups d'un pouvoir porté par la soif démagogue d'un homme d'État à la courte vue, petit despote se moquant comme d'une guigne du bien public, englué dans une psychologie narcissique, obsédé par les ors du pouvoir, lorgnant avec une délectation morbide vers la tentation totalitaire.

Face au régime sarkozyste, pas de compromission possible. La démocratie française, tous ceux qui sont attachés aux libertés publiques le savent, a un ennemi. Son nom : triste bouture.

vendredi 13 novembre 2009

Affaire N’Ndiaye/Raoult. Le prix Rantanplan du Courage politique décerné à Frédéric Mitterrand par l'Académie Goncourt

Interrogé par France Inter à propos de la demande envoyée par "son ami" Eric Raoult d'imposer le devoir de réserve à Marie N’Diaye, le ministre de la Culture vient de déclarer: "Ça me regarde en tant que citoyen, ça ne me concerne pas en tant que ministre."
Réunie en toute hâte, l’Académie Goncourt a décidé d'attribuer un Prix Rantanplan du Courage politique au ministre. Rappelons que Rantanplan est le sobriquet attribué par Sarkozy au neveu de François Mitterrand.
Retrouvez ces informations sur le site Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy).

lundi 12 octobre 2009

Au bonheur des poules au Bouffon Théâtre, avec Alexandre Letondeur : ça continue !

Au bonheur des poules a plu à Emmanuel Arnault, critique au quotidien en ligne Les Trois Coups.

"Seul en scène, Alexandre Letondeur : un excellent interprète, aussi bon mime que bruiteur, et sa performance d’acteur est remarquable dans des compositions réussies de toute la galerie de personnages que croise le héros dans le milieu campagnard. L’ensemble est furieusement rythmé, inventif, délirant, et l’émotion et la poésie sont tressées dans une très belle harmonisation. (…) Au bonheur des poules fait donc aussi celui de son public, car la franchise, l’énergie, et la bonne humeur communicative d’Alexandre Letondeur touchent au cœur. On passe un bon moment en compagnie de cet acteur bouillonnant de talent, et on sort de là avec l’amusante sensation qu’il a déposé, sans que l’on s’en soit aperçu, un doux baiser sur notre âme d’enfant… Un baiser poétique qui rafraîchit et donne le sourire. Comme si l’enfant que nous avons été nous lançait encore un appel au rêve…"

POUR VOIR LA BANDE ANNONCE DONNEZ UN COUP DE PATTE ICI

Au bonheur des poules - Bouffon Théâtre
26-28 rue de Meaux 75019 Paris
Métro Colonel-Fabien
Réservations : 01 42 38 35 53
Avec Alexandre Letondeur
Mise en scène Sophie Brillouet

DERNIERES REPRESENTATIONS
Jeudi 15 octobre, vendredi 16, samedi 17 à 21hDimanche 18 à 18h

Mardi 20, mercredi 21, jeudi 22 à 21hDimanche 25 à 18h

Mardi 27, mercredi 28, jeudi 29 à 21h

jeudi 1 octobre 2009

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les poules sans jamais avoir osé le demander


C’est toujours agréable de découvrir qu’on n’est pas tout seul à clamer son amour des cocottes!
Je viens de découvrir le forum Au bonheur des poules. Pour connaître la réponse à toutes les questions existentielles sur l’œuf, la poule et leurs petits, donnez un petit coup d'ergot ICI. Je n'ai pas encore eu le temps de voir si la merveilleuse énigme : "C’est-y l’œuf ou la poule qui est venu en premier?" y est dévoilée.
Pour celles et ceux que ce mystère empêche de dormir, je renvoie à mon roman C’est à cause des poules, paru chez Flammarion en des temps bien éloignés, entre le dernier Houellebecq et le dernier Picouly (ce qui n'est pas la meilleure façon pour un roman d’avoir un peu de notoriété) et dans lequel je tente d'apporter ma pierre à la science gallinaise.

mardi 22 septembre 2009

Au bonheur des poules au Bouffon Théâtre (Paris 19e) du 8 au 29 octobre 2009

Après quelques essais concluants sur les planches des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime au printemps et cet été, mes cocottes montent à la capitale!!

Au bonheur des poules
du 8 au 29 octobre 2009 au Bouffon Théâtre
26-28 rue de Meaux 75019 Paris
Métro Colonel-Fabien

Mise en scène Sophie Brillouet


mercredi 15 juillet 2009

Elever une poule en ville et avoir des œufs frais tous les matins, c’est possible!

Comment?
Rendez-vous sur le site de la société Omlet, qui vend des poulaillers en kit haut de gamme via internet, afin que chacun puisse ramasser ses œufs tous les matins. (Les veinards!)

Info picorée dans un article du journal en ligne MaLigne intitulé Des poulaillers très urbains.

vendredi 26 juin 2009

La vie publique des grands fauves intellectuels (aujourd’hui Alain Finkielkraut)

Le "philosophe" Alain Finkielkraut était ce matin l’invité de Nicolas Demorand sur France Inter. Morceaux choisis parmi le lot de conneries et d'incongruités débitées. En France, les droits de l’homme, c’est le désir illimité de tout. (Pour lui, les droits de l’homme semblent se résumer à la lutte contre la loi HADOPI.)
Nous assistons à un véritable réensauvagement de l’humour. (De qui parle-t-il? De Bigard? De Dieudonné? De Patrick Balkany? D’Eric Besson? Que nenni… De Stéphane Guillon.)
L’existence d’un ministère de l’Identité nationale ne me choque pas. (…) Je ne suis pas du côté du Pouvoir.  A la question de ND "Qu’est-ce qui vous fait rire?", l’intellectuel répond, après une courte hésitation: Moi, parfois…

vendredi 22 mai 2009

Des insultes comme s’il en pleuvait à Chambéry

L'université de Savoie organise du 28 au 30 mai un colloque sur l’injure, sous la houlette de la linguiste Dominique Lagorgette, avec au programme une vingtaine de débats et des sommités à faire rougir le capitaine Haddock (PROGRAMME ICI). Pourquoi vous entretiens-je de cela? Eh bien, tout simplement parce que mon expérience d’outrageur de poulet me vaut l'immense honneur d'être invité es-qualités à participer à un débat solennel sur ce thème le 29 mai à 15h, Amphi Decottignies, 27 rue Marcoz.
Ce qui me ravit car bien avant que d'avoir injurié (et traumatisé) un pauvre flic qui ne faisait que son travail, j'ai toujours considéré que le mot d'insulte devait être considéré comme un genre littéraire à part entière et non pas comme un prurit nosocomial de la langue française comme semblent le croire certains gougnafiers de la chose, tel – je prends un exemple au hasard – Nicolas "Je suis partout" S. et son pitoyable "casse-toi pov' con" d’une pauvreté sémantique assez confondante…
  Le 6 juin à 14h, concours de vocalises (sans insultes ni injures, tout en douceur) à la médiathèque de Villepinte (93).
  Le dimanche 28 juin, dans le cadre du 2e salon du polar d’Eaubonne, organisé par mon vieux pote Alain Mornac et l'association Ulysse, j’irai raconter quelques coquecigrues à un débat sur le thème paradoxal et iconoclaste POUR EN FINIR AVEC LA LITTERATURE POLICIERE, avec Nicolas Jaillet, Laurent Fétis et Pierre Filoche, tous trois complices (très mal élevés) des éditions Après la Lune.

mardi 5 mai 2009

Au bonheur des poules : la vidéo-cocotte

La première de Au bonheur des poules a eu lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), suivie d’une huitaine de représentations dans la région, et c’était très réussi. Avant d’entamer une tournée dans les poulaillers du grand ouest et, peut-être… de monter à Paris!

Mise en scène de Sophie Brillouet, de la Compagnie Rouge Crinoline, avec Alexandre Letondeur, qui joue tous les rôles (le p’tit Reboux, le père, la mère, gars Fernand, la grand-mère, le p’tit frère, la maîtresse, le soldat Sefero, le poêle à charbon, et cot-cot-era) .

Pour voir la vidéo-annonce, CAQUETEZ ICI.

lundi 26 janvier 2009

Super-héros : comment j'ai battu l’Opus Dei

En 1997, j'avais publié aux éditions Baleine Le massacre des innocents (réédité en Folio), un roman dans lequel il était question des petits soucis du pape Jean-Paul II venu canoniser un ami de Touvier, membre (imaginaire, bien sûr) de l’Opus Dei, cette charmante association catholique (bien réelle, hélas) fondée par Escriva de Balaguer, ami de Franco, canonisé en 1992 par ce même pape. A l’époque, ces gens n‘avait pas bougé (car ils n'avaient pas lu le livre, sans doute). Ce ne fut pas le cas 10 ans plus tard, lorsque j'ai publié aux éditions Après la Lune le roman de Catherine Fradier, Camino 999. Le 31 mai 2007, nous recevions une assignation en diffamation. 20 mois plus tard, après deux procès et la mobilisation de plus de 150 personnes qui nous ont aidé à payer notre avocat, Me Emmanuel Pierrat, et de milliers de lecteurs qui achetèrent le livre (prix polar SNCF 2008), la cour d'appel de Paris nous a donné raison. Camino 999 n‘est pas diffamatoire. Les petites éditions Après la Lune ont vaincu la puissante et très friquée Opus Dei, youpi!!!

vendredi 9 janvier 2009

Deux mille nœufs : année de la cocotte!

BONNE ANNEE DEUX MILLE NŒUFS !  NE DESESPEREZ PAS !  C’EST MOINS GRAVE QUE SI C’ETAIT PIRE !
    Pour fêter l’an nœuf, voici une petite chanson, créée lors du festival les Ancres noires et interprétée par le groupe Quartier libre, du Havre: GALILEO.
     Souvenez-vous! Le soir de la finale de la coupe du monde 98, le philosophe Jacques Vendroux s’exclamait. Ça y est, c’est fait… c’est arrivé… c’est officiel… il ne peut plus rien nous arriver!!!…  Eh bien, à force de coups de bec, de ronds-de-plume, de croc-ergots, après avoir gratté la terre jusqu’à la suée phréatique et avoir miraculeusement échappé à la goule fétide d’une flanquée de renards, aux baïonnettes traîtresses du soldat Séféro, la poule Sylvie, ayant vaincu sa timidité et sa maladresse maladives, a enfin réussi à rouler son œuf de Sisyphe jusqu’EN HAUT DE L’AFFICHE!!
     La première de Au bonheur des poules aura lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime). Avant d’entamer une tournée dans les poulaillers du grand ouest et, peut-être… de monter à Paris! (grâce au bienveillant entregent du grand Charles Aznavour, ami de longue date de la famille Reboux, très sensible aux destins contrariés, comme vous le savez…). Etonnant, non?  Mise en scène de Sophie Brillouet, de la Compagnie Rouge Crinoline, assistée de Germaine au domptage de volatiles, avec Alexandre Letondeur au bagout et au bandonéon. Ça va caqueter dans les poulaillers!