jeudi 6 novembre 2014

Rémi Fraisse, 21 ans, tué par la police et la raison d'État, interdit d'hommage national

Tag à Marseille, rue Crudère
Pas de minute de silence  pour Rémi Fraisse, tué par la police et la raison d'État lors de la manifestation contre le barrage de Sivens. Ainsi en a décidé Claude Bartalone, président de l'Assemblée nationale, à qui la députée écologiste Cécile Duflot en faisait la demande légitime, au motif que Rémi Fraisse n'était ni un otage, ni un soldat mort au champ d'honneur.
Lors de la minute de silence observée au Palais Bourbon par les écologistes, aucun député socialiste (et encore moins UMP) n'a manifesté sa sympathie pour Rémi Fraisse et sa famille. Ces gens se foutent des enfants de la République comme de leur première chemise. Seuls comptent leurs petits intérêts, leur carrière, leurs passe-droits, leur réélection.


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