[Article mis à jour le 18 janvier 2018.]
Le 13 juin 2016, je comparus devant le tribunal d'instance de Montreuil pour violences volontaires (coups et blessures), après avoir été accusée par une certaine Eglantine Laval de l’avoir frappée à coups de poing. Tissu d'affabulations, inventées de A à Z, avec une art de la manipulation qui laisse pantois, par une personne d'une perversité redoutable. Cette dénonciation calomnieuse (délit puni par l'article 226-10 du Code pénal) – qui fera l'objet d’un procès ultérieur –, intervient dans le cadre d’une autre affaire judiciaire en cours, dont je n’étais que le témoin. Mon seul tort : avoir dit à cette personne, sur un bout de trottoir : "Et vous arrivez à dormir la nuit ?
Le délibéré de l’affaire judiciaire en question, rendu le 18 décembre 2015 et communiqué le 26 janvier 2016, a été ajouté en jaune. Accrochez-vous à votre fauteuil car cette histoire tient à la fois d’Ubu, de Kafka et du roman de machination !
Le 13 juin 2016, je comparus devant le tribunal d'instance de Montreuil pour violences volontaires (coups et blessures), après avoir été accusée par une certaine Eglantine Laval de l’avoir frappée à coups de poing. Tissu d'affabulations, inventées de A à Z, avec une art de la manipulation qui laisse pantois, par une personne d'une perversité redoutable. Cette dénonciation calomnieuse (délit puni par l'article 226-10 du Code pénal) – qui fera l'objet d’un procès ultérieur –, intervient dans le cadre d’une autre affaire judiciaire en cours, dont je n’étais que le témoin. Mon seul tort : avoir dit à cette personne, sur un bout de trottoir : "Et vous arrivez à dormir la nuit ?
Le délibéré de l’affaire judiciaire en question, rendu le 18 décembre 2015 et communiqué le 26 janvier 2016, a été ajouté en jaune. Accrochez-vous à votre fauteuil car cette histoire tient à la fois d’Ubu, de Kafka et du roman de machination !
Tout commence le 3 septembre 2015.
J'accompagne
au tribunal de Montreuil mon amie Isabelle D., vivant au Burkina Faso, rentrée
spécialement en France pour soigner une maladie dégénérative et récupérer le
studio qu'elle loue à une locataire qui a refusé de quitter les lieux à la fin
du bail (janvier 2015) et ne paie plus le loyer depuis 10 mois, au motif que “le studio est insalubre“ [sic]. Après
avoir mis en scène un simulacre de vétusté (dégât des eaux imaginaire, photos
bidouillées, dénudage de fils électriques) et exigé des travaux électriques n’ayant aucune raison d‘être, sinon à cause des déprédations malhonnêtement commises, Églantine Laval est allée jusqu’à
dénoncer sa proprio aux services d'hygiène de la ville de Montreuil [qui ont
attesté de la chose, après une visite vraisemblablement effectuée par une
personne atteinte de cécité, tant la mise en scène était criante, puis se sont rétractés, à l’issue d’une seconde visite, en constatant un taux d’humidité normal ne permettant pas de déclarer le logement insalubre].
Faisons là un bond dans le temps, pour délivrer un extrait du délibéré, rendu par Mme la juge Vanessa Lepeu "au nom du Peuple français" (qui sera ravi d’apprendre qu’en son nom les mauvais payeurs peuvent arrondir leurs fins de mois sur le dos de leurs salauds de propriétaires) : "Cette carence dans ses obligations a causé un trouble de jouissance à Mme Laval, qui sera justement indemnisée par l’octroi de la somme de 2.000 € à titre de dommages et intérêts.
Faisons là un bond dans le temps, pour délivrer un extrait du délibéré, rendu par Mme la juge Vanessa Lepeu "au nom du Peuple français" (qui sera ravi d’apprendre qu’en son nom les mauvais payeurs peuvent arrondir leurs fins de mois sur le dos de leurs salauds de propriétaires) : "Cette carence dans ses obligations a causé un trouble de jouissance à Mme Laval, qui sera justement indemnisée par l’octroi de la somme de 2.000 € à titre de dommages et intérêts.
Pour
récupérer son studio, mon amie lui a donc intenté un procès, reporté à début
novembre pour permettre à la pauvre squatteuse de bénéficier de l'aide
juridictionnelle. Et de dix autres mois minimum
de loyer gratuit, la loi française interdisant les expulsions des locataires
durant la période hivernale, tandis que sa propriétaire,
à la rue, retournera vivre et se soigner au Burkina Faso, loin des hôpitaux
parisiens.
Après l’audience, je me retrouve sur le trottoir face à la femme Laval, que j’avais croisée 18 mois plus tôt, lors de la signature de l’état des lieux, en tant que mandataire de sa propriétaire, et dont j’avais pu constater sa propension compulsive à compter et recompter les petites cuillères. Trente ans, fluette, mutique,
mais… dotée d’un redoutable sens de l’improvisation et de la mise en scène. Je
m’approche d’elle. Je la fixe droit dans les yeux. Je lui demande : "Et à part ça, vous arrivez à dormir la
nuit ?" "Ah, je vois !" marmonne-t-elle en baissant les
yeux. Tout comme elle l’avait fait cinq minutes plus tôt, pour éluder la
question de sa proprio : "On peut peut-être se parler, non?" Je
reviens à la charge. "Je vous demande juste si vous arrivez à dormir la nuit, avec
toutes vos saloperies ?"
Coup
de théâtre. Églantine Laval se rue sur une passante venant à sa rencontre et se
met à crier. "Madame ! Ce monsieur
m'agresse ! J'ai besoin d'un témoin !" La passante passe son chemin. Seconde
tentative auprès d’une autre passante, en plus hystérique. "Madame ! Ce monsieur m'agresse ! Ce monsieur m'agresse !
Aidez-moi ! J'ai besoin d'un témoin !" Sans même se donner la peine de
me demander ce qu'il en est – moi, le supposé agresseur –, la passante n°2 attrape
la femme Laval par le bras : "Venez
avec moi !" Le duo disparaît dans un immeuble voisin du tribunal où [je
l'apprendrai plus tard], elle travaille. Abasourdi, je reste comme deux ronds
de flan et retrouve mon amie dix minutes plus tard. Nous allons boire un verre
dans un café de la rue Molière, en bas de "son" appartement, occupé
illégalement. Estomaqués par le culot de la squatteuse, nous prenons malgré
tout le parti d’en rire car nous sommes toujours vivants, et tant qu’il y a de la vie, il y a de l”espoir ! Et
je rentre chez moi, persuadé que l'affaire est close…
Trois
jours plus tard, coup de fil du commissariat de Montreuil. Je fais l'objet
d'une plainte pour violences volontaires de la part de la squatteuse, à qui le toubib
de l'Unité médico-judiciaire de Bondy a généreusement octroyé,
deux jours après les faits – ce qui donne une idée de l’urgence à soigner le trauma –
4 jours d’ITT (interruption temporaire de travail), malgré un rapport médical établissant
"une absence de lésions traumatiques
récentes visibles" !
Le gardien de la paix Anthony L., me reçoit,
assisté par une collègue. La première question donne le ton : "M. Reboux,
êtes-vous un homme violent ?" Tel un Desproges en flagrant
délire, je glousse. Négatif, monsieur l’agent !
Le
gardien de la paix L. lit alors la déposition hallucinante d’Eglantine Laval. La
loi interdisant aux suspects de détenir la copie de leur PV d'audition, citons
de mémoire les passages les plus croquignolets. "Le matin, avant d'aller au tribunal, j'ai vu M. Reboux rôder
devant mon immeuble." De nouveau, je pouffe. Plus loin. "Il m'a donné un coup sur l'épaule,
puis m'a frappée à coups de poing au visage." [Notons que la femme Laval prétendra
auprès du médecin que je lui aurais dit :
"Je vais te cogner sans témoin.")
Églantine Laval dort très bien la nuit |
Devant ce tissu d’incohérences et de mensonges, je fais part de ma consternation aux policiers.
–
Quel culot ! À ce point-là, cela relève de la psychiatrie !
Le
gardien de la paix s'engouffre dans la brèche.
–
Pensez-vous que Mme Laval ait des problèmes psychiatriques ?
–
Je ne peux pas répondre à cette question. Mais je le suppute fortement.
Puis
vient la confrontation avec mon accusatrice. Pas très à l'aise – on la comprend
–, incapable de faire des phrases cohérentes de plus de dix mots, Églantine
Laval perd de son aplomb. Quand le policier lui demande d'évaluer sur une
échelle allant de 1 à 10 la douleur qu'elle a ressentie, elle est incapable de
répondre. Quant à m'avoir vu rôder devant son immeuble le matin du procès, la
voilà qui bafouille : "Il est possible que j'aie fait une projection a posteriori."
Le
gardien de la paix L., qui a compris que la fille était une affabulatrice mais
s'était tenu jusqu’ici à une rigoureuse objectivité, sort de ses gonds.
–
Madame, je ne vous demande pas si vous avez vu M. Reboux "rôder a posteriori". Je vous demande si
vous l'avez vraiment vu !
–
Madame Laval, voyez-vous un psychiatre ?
–
Non, je…
–
En avez-vous déjà vu un ?
–
Oui, mais plus maintenant.
Anthony
L. se tourne alors vers moi.
–
M. Reboux, pouvez-vous admettre que Mme Laval ait été perturbée par les propos
que vous avez tenus à la sortie du tribunal ?
–
Non. Je n'y crois pas une seconde. Dans la mesure où elle a patiemment mûri son
histoire depuis 10 mois, avec tout un travail de mise en scène. C'est de la
pure simulation. Tout ce qui l'intéresse, c'est de rester dans cet appartement le
plus longtemps possible sans payer le loyer. Alors qu'elle sait très bien que
sa propriétaire est venue en France pour se faire soigner. C'est dégueulasse.
Il
convient, à ce moment du récit, de noter que sur son site, Églantine Laval (qui
fait profession d’artiste), se présente ainsi : "Performeuse
trans-média, Églantine Laval désordonne sa propre identité et prône une
pratique artistique investie dans la redéfinition de l'art : son espace, sa relation
au savoir et au public. Mise en abîme, scenarii comportemental, jeu,
farce ou parabole, appel à se mesurer à la réalité, son travail installe
l'incertitude et cultive le fantasmagorique." J’avoue
que j’attends avec impatience les résultats de l’expertise
psychiatrique de la pseudo-victime, qui se fait également appeler sur Facebook Jeanne de l’Arche. Syndrome de la Pucelle d’Orléans ? Désir inconscient de purification par le bûcher ? Schizophrénie ? Crise de (mauvaise) foi artistique ? Les hommes de l’art trancheront…
Fin
de la confrontation. Croisant le regard de la pécheresse (volontairement évité
jusqu’alors), je tente de lui lancer une bouée.
– Pourquoi avez-vous raconté que je vous ai frappée ?
– Pourquoi avez-vous raconté que je vous ai frappée ?
Jeanne de l’Arche sur le bûcher |
Le 7 octobre, je suis de nouveau convoqué au commissariat pour convenir avec le parquet de Montreuil d’une date de procès. Le gardien de la paix L., à qui je fais part de ma stupéfaction, m'explique la procédure en usage. La procureure de la République, qu’il a eue au téléphone pendant trois petites minutes, lui a demandé son "ressenti" sur l’affaire. (Trois minutes ! Sans que j’aie été confronté avec la pseudo-témoin qui n’a rien vu !)
Le verdict du policier est tranché : affabulatrice. Malgré cela, je comparais pour violences volontaires. L’affaire n’étant pas jugée, je m’abstiendrai de faire des commentaires qui me brûlent les lèvres. Tout comme je m’abstiendrai de commenter certains propos ahurissants du policier lors de ce second entretien, qui m’avouera, excédé : "À la place de votre amie, elle [la dingue] ne sera pas restée deux jours dans l’appartement !" [sous-entendu : je l'aurais mise dehors manu militari] Avant d’ajouter un "Et on ne l’aurait jamais retrouvée !" [sic] laissant supposer que la chaux vive siérait au teint, déjà blafard, d’Églantine Laval.
Le
6 novembre avait lieu le procès d’Églantine Laval (assistée par une avocate
commise d’office) contre mon amie Isabelle D., qui se défendait elle-même, avec
beaucoup de courage, contre une locataire dont la mauvaise foi et la
violence des propos auraient pu laisser croire qu’elle était la plaignante.
("On m’a loué un appartement insalubre, c’est une honte !"
Appartement tellement insalubre qu’elle y restera, rappelons-le, au minimum 30 mois, dont 18
sans bourse délier, tandis que sa propriétaire sera contrainte de rentrer dans
son pays d’adoption, le Burkina Faso, sans être certaine de pouvoir continuer à
bénéficier de la CMU pour soigner sa maladie.)
À
l’issue de l'audience, la présidente du tribunal nous demande, à Isabelle D. et
moi, d’attendre dix minutes avant de quitter la salle (afin, je suppose, d’éviter tout contact entre le dangereux prédateur que je suis et la pauvre
demoiselle Laval, tremblante comme une feuille à la barre, la voix frêle, répétant
qu’elle "ne se sent pas tranquille et a peur en rentrant chez
elle". Bref. Jouant à merveille la comédie.). Ce que nous ferons bien volontiers.
E. Laval, une fille qui ne manque pas d’air |
Et nous retournons, mon amie Isabelle D. et moi, boire un verre dans le petit café en bas de l’immeuble du 44 rue Molière où niche, pour de longs mois encore, Églantine la voleuse de nids qui, contrairement au coucou dont elle s’inspire, n’a pas beaucoup de talent pour enchanter nos oreilles – à part celles de Mme la juge Lepeu, qui déboutera mon amie Isabelle D. de sa demande de dommages et intérêts pour préjudice subi, en ces termes : "Dès lors, et même si la consignation de loyers ne peut être permise que par décision de justice, il ne peut être considéré que la mauvaise foi de la locataire est établie. Dès lors, la demande de condamnation de Mme Laval en paiement de dommages et intérêts pour résistance abusive sera rejetée."
En
terminant la rédaction de ce papier, je tombe sur cet article dans Le Monde, à propos
des condamnations pour violences qui auraient explosé depuis quelques années, et
cette désintox de Arte.tv. Et
je me fais cette réflexion.
Il
serait intéressant de savoir combien de personnes en France, sont comme moi
victimes de plaintes farfelues, de dénonciations calomnieuses, de petites
vengeances intestines, de crapuleries domestiques, telle cette escroqueuse à la lâcheté sidérante qui met en branle toute une construction psychique hallucinante afin de pouvoir
passer 18 mois au chaud et de fuir ses responsabilités ?
Dans la première version de ce papier, j’écrivais ceci : "Je
me bornerai donc à attendre sereinement mon procès, le 16 juin 2016, en
espérant enfin avoir la réponse à ma question : "Églantine Laval,
arrivez-vous à dormir la nuit?" Fort heureusement, les services de mon
avocat seront généreusement pris en charge par la République – qui est bonne
mère avec ses pauvres, on ne le dira jamais assez – au titre de l’aide
juridictionnelle, étant donné que je touche le RSA. Ce qui ne sera pas longtemps le cas,
hélas, de mon amie Isabelle D., devenue SDF à cause d’une nuisible sans foi ni
loi, et qui a dû rentrer au Burkina Faso, puisqu’elle n’a pas pu récupérer son
appartement. Et accéder au droit de se faire soigner dans la dignité dans son
pays, qui contrairement au Burkina Faso, n'est plus, et depuis trop longtemps – "le pays des hommes intègres".
Cette sérénité en a pris un sérieux coup dans l’aile à la lecture du délibéré. Si je m’étais jusqu’ici refusé de commenter la décision de la procureure de la République de Montreuil de me poursuivre, alors que, de toute évidence – c’est aussi l’avis des policiers –, je suis victime d’une simulatrice, il m’apparaît difficile de faire confiance à une juridiction qui condamne sans vergogne une personne victime d’une escroquerie manifeste – qui plus est, malade et à la rue –, à verser 3.000 de dommages-intérêts à une mythomane manipulatrice… Je suis d’autant plus méfiant que, dans le délibéré, Mme la juge Lepeu ne prend même pas la précaution élémentaire d’évoquer ma culpabilité au conditionnel les prétendues violences que j’aurais exercée contre la femme Laval !
N’y a-t-il pas là motif à requête en suspicion légitime ?
Extraits du délibéré : par ces motifs, le tribunal :
Constate que Mme Laval est déchue de plein droit de tout titre d’occupation, depuis le 1er février 2015
Ordonne l’expulsion de Mme Laval, au besoin de l’assistance de la force publique dans les deux mois (auxquels il faut ajouter les mois d’hiver…)
Condamne Mme Laval à payer la somme de 6.950 € (la pauvresse demandait à rembourser… 100 € par mois)
Déboute Mme Isabelle D. de ses demandes de dommages-intérêts
Condamne Mme Isabelle D. [la victime] à payer à Mme Laval [l’escroc]
– 2.000 € en réparation de son trouble de jouissance (pour les raisons évoquées plus haut)
– 1.000 € en réparation de son préjudice moral (Mme Isabelle D. ayant eu le tort, à bout de nerfs, de se pointer dans son appartement avec deux policiers de Montreuil pour tenter de chasser la squatteuse, en omettant de leur signaler qu’une action judiciaire était en cours)
Ces craintes vis-à-vis de cette magistrate se sont concrétisées, puisque le tribunal de Montreuil, dirigé par la juge Vanessa Lepeu, m'a condamné le 13 juin 2016 [en mon absence ; je n'ai pu assister à mon procès] à une amende de 800 €. J'ai bien entendu interjeté appel de cette décision.
Procès le 2 février 2018 devant la Cour d'appel de Paris. Verdict le 9 mars 2018
Cette sérénité en a pris un sérieux coup dans l’aile à la lecture du délibéré. Si je m’étais jusqu’ici refusé de commenter la décision de la procureure de la République de Montreuil de me poursuivre, alors que, de toute évidence – c’est aussi l’avis des policiers –, je suis victime d’une simulatrice, il m’apparaît difficile de faire confiance à une juridiction qui condamne sans vergogne une personne victime d’une escroquerie manifeste – qui plus est, malade et à la rue –, à verser 3.000 de dommages-intérêts à une mythomane manipulatrice… Je suis d’autant plus méfiant que, dans le délibéré, Mme la juge Lepeu ne prend même pas la précaution élémentaire d’évoquer ma culpabilité au conditionnel les prétendues violences que j’aurais exercée contre la femme Laval !
N’y a-t-il pas là motif à requête en suspicion légitime ?
Constate que Mme Laval est déchue de plein droit de tout titre d’occupation, depuis le 1er février 2015
Ordonne l’expulsion de Mme Laval, au besoin de l’assistance de la force publique dans les deux mois (auxquels il faut ajouter les mois d’hiver…)
Condamne Mme Laval à payer la somme de 6.950 € (la pauvresse demandait à rembourser… 100 € par mois)
Déboute Mme Isabelle D. de ses demandes de dommages-intérêts
Condamne Mme Isabelle D. [la victime] à payer à Mme Laval [l’escroc]
– 2.000 € en réparation de son trouble de jouissance (pour les raisons évoquées plus haut)
– 1.000 € en réparation de son préjudice moral (Mme Isabelle D. ayant eu le tort, à bout de nerfs, de se pointer dans son appartement avec deux policiers de Montreuil pour tenter de chasser la squatteuse, en omettant de leur signaler qu’une action judiciaire était en cours)
Ces craintes vis-à-vis de cette magistrate se sont concrétisées, puisque le tribunal de Montreuil, dirigé par la juge Vanessa Lepeu, m'a condamné le 13 juin 2016 [en mon absence ; je n'ai pu assister à mon procès] à une amende de 800 €. J'ai bien entendu interjeté appel de cette décision.
Procès le 2 février 2018 devant la Cour d'appel de Paris. Verdict le 9 mars 2018
En marge de quelques autres mésaventures imputables à la gendarmerie ou la Police agissant si souvent en dessous de tout, je me suis retrouvé moi aussi condamné par un tribunal à 1 mois de prison avec sursis et dans les 700€.
RépondreSupprimerMotif? Rébellion.
Les faits? Contrôle routier lors duquel j'ai demandé tres calmement et sans resister au policier pourquoi il voulait me fouiller. En réponse j'ai reçu des violences. Effrayé j'ai crié pour alerter des témoins. C'est tout! Je ne suis pas violent et je sais trop l'inutilité de répondre à des flics par la violence.
Ils m'avaient soupçonné de "trafic se stup" comme je venais de m'acheter un pain dans la boulangerie d'un quartier populaire sur ma route. Je n'avais aucune raison d'imaginer ce genre de soupçon. Pas client de ce genre de produit et puis première fois de ma vie dans ce quartier.
Gav de 20h à 10h! Mars 2015. Convoqué en septembre.
Un témoignage écrit des gens qui habitaient la fenêtre contre laquelle le flic m'avait plaqué et qui faisait état de ses insultes n'y fit rien.
Le flic véreux (vénère d'avoir fait chou blanc? C'était la bac en planque.) a obtenu qqs centaines d'euros.
Quelques mois plus tôt les gendarmes ont passé du temps et m'ont intimidé sur une dénonciation sans fondement dans le cadre d'un grave différent familial autour de ma vieille maman. C'estune autre histoire.