samedi 4 janvier 2020

“Péter les boulons”, de Laurence Biberfeld, le roman (jouissif) qui vous venge de Macron et de ses sinistres affidés

Dans la vraie vie, les « pauvres gens », rebaptisés « pov’cons » par Sarkozy, « sans-dents » par Hollande et « gens qui ne sont rien » par Macron, croulant sous des bérézinas de dettes, d’injustice, de malveillance, de misère, finissent souvent par se décourager, voire de s’effondrer dans des marasmes sans fond. Désespoir, alcoolisme, solitude, dépression, clochardisation, etc. Ces gens, que l’on a appelés « invisibles » quand ils ont cessé de l’être, en enfilant des gilets jaunes, en occupant les ronds-points des campagnes puis les rues des villes, parfois, se révoltent, faisant du jaune, couleur du traître-ouvrier, celle de la dignité, de la solidarité, de la révolte. Avant d’être recouverts de rouge, ensanglantés par les milices d’État d’un pouvoir fascisant aux abois…
Ma chronique du dernier roman de Laurence Biberfeld est sur Double Marge, le magazine des littératures et des arts, qui consacre ce mois-ci un dossier à Laurence Biberfeld, réalisé sous la houlette catalane de Kits Hilaire.
Entre les machines à broyer du capitalisme et les êtres promis à la casse se dresse Laurence Biberfeld.

Péter les boulons, de Laurence Biberfeld, Éditions in8, 264 pages, 17 €

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