Macron Ier écrasant la révolte des Gilets jaunes
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Tout petit, Emmanuel Macron, enfant surdoué de la bonne bourgeoisie d'Amiens, parents médecins, rêve de Thiers, Néron, Napoléon, Lino Ventura, qui lui serviront de modèle pour ses figurines en pâte à modeler. Sa mère, qui préfère le parquet au lino, détruit les miniatures du catcheur. Le jeune homme en éprouvera une aversion totale pour le sport et le 7e art et se réfugiera dans le théâtre. C’est ainsi qu’il tombera amoureux de celle qui l'initiera aux émois de la chair, de vingt-cinq ans son aînée, membre de l’illustre famille Trogneux, cinq générations de savoir-faire. Macron, macaron, il suffit d’ajouter un ”a” : celui de l’amour, bien sûr !
L‘aventure scandaleuse déplaît aux parents Macron, qui éloignent leur petit de la bonne ville d’Amiens. Certains font remonter à ce moment, douloureux – ce n’est pas parce qu’il nous accable de sa morgue élyséenne et se délecte des yeux crevés par les CRS que nous mimiserons l’affaire – le manque d’empathie patent de l’actuel président à l’égard de celles et ceux pour qui la vie n’est pas facile, et sa fascination pour ceux qui écrasent leur révolte. L’affaire est un peu plus compliquée que cela… Mais ne brûlons pas les étapes, et faisons une pause ”pain au chocolat” avec le regretté Joe Dassin.
L‘aventure scandaleuse déplaît aux parents Macron, qui éloignent leur petit de la bonne ville d’Amiens. Certains font remonter à ce moment, douloureux – ce n’est pas parce qu’il nous accable de sa morgue élyséenne et se délecte des yeux crevés par les CRS que nous mimiserons l’affaire – le manque d’empathie patent de l’actuel président à l’égard de celles et ceux pour qui la vie n’est pas facile, et sa fascination pour ceux qui écrasent leur révolte. L’affaire est un peu plus compliquée que cela… Mais ne brûlons pas les étapes, et faisons une pause ”pain au chocolat” avec le regretté Joe Dassin.
Lors d’un voyage à Venise avec ses camarades de la Providence, l’année de ses quatorze ans, le jeune homme est ébloui par un tableau de Fransesco Guardi et fait le serment qu’il sera banquier. Ce rêve, longtemps resté secret, nous a été rapporté par le futur député insoumis François Ruffin, à qui Macron donnera le sobriquet affligeant de Botulique parce que son père était embouteilleur chez Bonduelle. [pitoyablement authentique] Pour donner le change, il fait sciences-po, s’inscrit au PS et néglige ses fréquentations. Devenu apôtre de la maison Rothschild, il apprend vite l’art (tout aussi délicat) de la courbette carnassière, de la double comptabilité, de l’évasion fiscale et du verrou de Bercy.
Fransesco Guardi, peint par Giuseppe Bertini. Ce n’est pas le tableau ci-dessus évoqué, chassé de Google à la demande du président Macron, lors de la visite de Mark Zuckerberg à l’Élysée. |
D’abord sceptique, François le Pleutre se dit qu’un peu de virilité pourrait rehausser son image d’homme d’esprit timoré, peu prompt à la castagne, et finit par se ranger à son avis. « Nous cognerons, monsieur le ministre, et celui qui continuera à me nommer Pleutre en sera pour ses frais. » Ainsi naîtront les premières manifestations autour d’un bassin (celui de l’Arsenal) de la République, rebaptisée raie-publique dans la correspondance, brève mais intense (nous vivons à l’âge des SMS !), que le jeune Macron entretiendra secrètement avec un certain Benalla, rencontré dans un cercle de jeux de la rue Bassano, et dont il tombera sous le charme pour des raisons qui ne nous regardent pas.
Sept énucléés pour raison d’État, par Christophe Castaner (début XXIe siècle) |
La révolte des Gueux Jaunes éclatant, il réalise enfin les fantasmes inavoués de soudard sans foi ni loi de son enfance, grâce aux exécuteurs de basses-œuvres Castaner (qui arrachait les ongles des animaux quand il était môme), Strodza (le mec dont on ne parle jamais, qui dirige d'une main de fer son cabinet), Blanquer (dont le QI, tragiquement, baisse de jour en jour), Pénicaud (dont les problèmes d’élocution font les choux gras des gazettes), Belloubet (honnie par ses voisins à cause de ses déclamations glossolaliques du Code pénal), Lallement (dont il jalouse secrètement le port altier post-nazi, on lira ici pourquoi).
L’homme de Macron énucléant le peuple (début XXIe) d’après Krokus |
C’est à cette partie de chasse qu’il fait la connaissance de Jean-François Cirelli, ancien grand chef des gaziers, qui lui parle de Larry Fink, PDG du fond de pension US BlakRock, dont Cirelli dirige la branche française.
Macron, qui n’a jamais tiré un coup de fusil de sa vie mais jouit, rappelons-le, de l’odeur âcre du gibier agonisant bouillonnant dans son sang, jubile !
Killer Fint et Killer Macron à l’Élysée. Killer Cirelli ailleurs (mais pas loin) |
Ce petit monde se revoit à l’Élysée à l’automne 2017 devant un château-latour 1954 offert par Romain Goupil et scelle un pacte (on s'instruira en lisant le feuilleton en 12 épisodes du site Les Jours) pour réformer le très compliqué système des retraites par répartition et le remplacer par un système beaucoup plus simple : la retraite par capitalisation. Tu veux mourir pas trop dans la mouise ? Tape 3615 BlakRock.
L’ancien chiraquien Jean-Paul Delevoye, qui connaît chaque maire de France par son petit nom et siège dans 17 organisations secrètes, dont la firme Parallaxe, liée à BlackRock, qui lui verse une misère de 5.300 € mensuels pour grignoter du jeton de présence, est désigné pour faire le taf. Manque de bol, comme 3/4 des macroneux embauchés par le petit homme d’Amiens, il fait des conneries et doit démissionner, alors que des hordes de Français sillonnent les rues pour réclamer le retrait du machin.Delevoye passant la patate chaude à Pietraszewski (18 décembre 2019) |
Nous sommes le mercredi 18 décembre 2019. Macron rit encore, mais de plus en plus jaune. Sa femme passe de plus en plus de temps au téléphone avec François Berléand, et il semblerait qu’ils ne parlent pas que de pains au chocolat ! Un rapport de la DGSI, que nous nous sommes procuré, l’informe qu’un peu partout dans le pays, des potences sont dressées, badigeonnés de plumes, de goudron et d’un liquide répulsif destiné à ces petits fumiers de manifestants qui veulent tout casser, dérobé grâce à un régisseur ”retourné” de la CRS 237. Mais dans son palais, à l’instar de Nicolas Minus à la fin de son règne, ses rêves ont une tout autre consistance : Macron le Roquet, roi bientôt déchu des soudards de la raie-publique, se voit monter à l’échafaud, et ce qui se passe alors est tellement effroyable qu’il se relève, comme aux pires nuits de son enfance, quand les crises d’énurésie transformaient son lit en une rivière âcre !
La suite de cette histoire vous sera narrée à J47 (environ) du déconfinement.
A SUIVRE…
En attendant… à demain, si vous le voulez bien !
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