mardi 13 octobre 2020

Plan Schiappa de lutte contre la délinquance : le courrier que Pôle Emploi va adresser aux dealers !

Dans une interview au Figaro du 11 octobreMarlène Schiappa, l’opiniâtre ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, dévoile les grandes lignes de sa nouvelle stratégie de prévention de la délinquance. Indemnités financières pour les jeunes impliqués dans le trafic de drogue, prévention de la délinquance dès l’âge de 10 ans, lutte contre la prostitution des mineurs, la ministre prépare un plan “choc” de 40 mesures, avec comme objectif, excusez du peu, “d’empêcher les mineurs d’entrer dans la spirale du crime”.

De ce plan ambitieux, une mesure phare se dégage : le travail alternatif payé à la journée (TAPAJ), inspiré d’un dispositif créé par nos cousins québécois. Assurant que cela donnera [aux jeunes] le goût de l’effort, le goût du travail, la ministre ajoute : “C’est un programme d’insertion global qui s’adresse aux 16-25 ans en situation de grande précarité et qui leur propose d’éviter ce risque de basculement vers la délinquance en leur proposant des activités rémunérées à la fin de la journée.”

Concernant le délicat problème du trafic de stupéfiants, véritable serpent de mer de la société française, Marlène Schiappa ajoute : “Face aux dealers, il s’agit de proposer un contre-modèle.” Ce que la ministre omet de préciser, c’est qu’elle ne compte pas s’en tenir à des actions envers les jeunes impliqués de façon auxiliaire dans le trafic de drogue, dans des tâches subalternes mais indispensables au bon déroulement de l’activité (les fameux “guetteurs”)Les dealers ne seront pas oubliés ! Comment ?

Ayant gardé, depuis un fameux ”stage du lendemain” (2006, époque ANPE), quelques contacts utiles dans cette institution (consolidés depuis que j'ai publié ce papier (avril 2018) sur une aberration structurelle de l’agence, je suis en mesure de vous livrer, en exclusivité, le courrier que Pôle Emploi s’apprête à envoyer aux jeunes dealeurs qui seraient désireux d’abandonner les voies du commerce clandestin de la drogue (lucratives, mais où l’on risque sa vie) et de rentrer dans le rang, tout en continuant à exercer leur savoir-faire.

EXCLUSIVITÉ !

Le courrier de Pôle Emploi aux dealers

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