dimanche 15 novembre 2009

Témoignage chrétien pose la question : "Les libertés publiques sont-elles menacées?"

Témoignage chrétien, hebdomadaire issu de la Résistance, publie une série de tribunes sur le thème "Les libertés publiques sont-elles menacées?" Ce journal, qui m’avait apporté son soutien à l'époque du procès contre l’Opus Dei (qui me poursuivait en tant qu’éditeur du roman de Catherine Fradier, Camino 999), et a abondamment parlé de notre lutte pour la dépénalisation du délit d'outrage, m’a mis à contribution. "Triste bouture, acte II" [lire ICI] fait écho à un premier texte (Triste bouture, publié in extenso sur le site Torpedo) paru entre les deux tours des élections de 2007, dans un numéro spécial de TC, où 51 écrivains, artistes et scientifiques français disaient tout le bien qu'ils pensaient du candidat Nicolas Sarkozy.
A l'époque, j'écrivais ceci: Il y a cinq ans, l'extrême droite était au second tour. En 2007 aussi. Mais ça se voit moins. à la place d'un borgne haineux, antisémite, xénophobe, nous avons un petit homme bien élevé, souriant, capable, le temps d'une campagne, d'abandonner au fond de sa poche ses principes de rupture. Mais ce qu'il y a, en vérité, au fond de sa poche, c'est une boîte de Pandore. Cet homme-là porte en lui les germes du totalitarisme et de la guerre civile. Si par malheur il était élu, il faudra entrer en RESISTANCE.
..La dernière phrase résonne curieusement, à l'heure où Eric Besson, le commis-voyageur nauséabond de "notre" très maurassien président, lance un débat sur le thème de l’Identité nationale, dans le seul but d'attraper des voix d'extrême droite aux élections de 2010.

"Triste bouture, acte II" : une tribune parue dans Témoignage chrétien

Le texte qui suit (non accessible sur le site du journal) a paru dans Témoignage chrétien du 12 novembre 2009. C'est l'une des contributions au débat initié par ce journal sur le thème "Les libertés publiques sont-elles menacées?

Les libertés publiques sont-elles menacées?

Si l'on compare avec les nombreux pays où elles sont bafouées, voire inexistantes, on peut toujours affirmer qu'en France les citoyens ont le droit de s'exprimer en toute liberté. À condition d'aussitôt ajouter: "à ses risques et périls, de plus en plus".

Chaque jour qui passe, en effet, nous confirme à quel point nos "libertés chéries" sont précaires, assiégées qu'elles sont par la réalité inquiétante de dérives dont on sait qu'elles conduisent, si l'on n'y prend pas garde, vers le pire.

La situation s'est sérieusement détériorée depuis qu'un certain Nicolas Sarkozy, obsédé par l'idéologie du tout-sécuritaire (pour des raisons électoralistes, mais pas seulement – le personnage est beaucoup plus complexe que cela) est arrivé au pouvoir, apportant dans ses bagages les lois ultra-répressives qu'il avait pris soin de faire voter lorsqu'il était ministre de l'Intérieur, dès 2002, marchant sur les brisées d'hommes politiques, parfois de gauche, qui lui avaient auparavant tracé la voie.

En mars 2007, interrogé, pour un numéro spécial de Témoignage chrétien, sur mon hostilité au candidat Sarkozy, j'avais intitulé ma contribution "Triste bouture". La formule faisait référence à un souvenir personnel, une interpellation brutale, durant l'été 2006. Un "T'as de la chance qu'il soit pas président" asséné par un policier peu regardant sur la déontologie (et retrouvé un an plus tard dans un bureau de l'IGS), le tout assorti d'un coup de matraque dans les reins qui m'avait fait craindre le pire. Elle faisait aussi référence à une époque sombre de notre histoire, dont l'irruption de MM. Besson, Hortefeux et autres apprentis sorciers avançant (à peine) masqués sous le couvert de la démocratie, fait ressurgir les fantômes. Deux ans après, les fantômes du pire frappent à nos portes. Ils nous cernent, nous obsèdent, nous font peur. Le pouvoir sarkozyste, c'est le gouvernement par la peur.

La peur et le mépris.

La police de la République est plus que jamais au service exclusif du pouvoir, de ses mauvais coups (on n'avait pas vu cela depuis la guerre d'Algérie). Avec des dérives inquiétantes, qui se radicalisent : violences contre les citoyens, accentuées par la politique de résultat imposée aux fonctionnaires de police, gardes à vue arbitraires, devenues la règle et non plus l'exception (570.000 personnes en 2008, un Français sur cent!), criminalisation des luttes sociales, renflouage-racket des caisses de l'État sous couvert de répression routière. Citoyens poursuivis pour avoir aidé des êtres humains à vivre dans la dignité, ou tout simplement à échapper à la mort (délit de solidarité active, dont le sieur Besson ose dire qu'il s'agit d'un "mythe") ou pour avoir osé comparer la chasse aux sans-papiers aux rafles qui avaient cours sous le régime de Vichy (le délit d'outrage est très efficace dans ces cas-là, n'est-ce pas, MM. les préfets). Télésurveillance à gogo. Prolifération des fichiers et des prélèvements ADN. Lois sur la récidive envoyant en prison des personnes qui n'ont rien à y faire. Lois sur la rétention de sûreté. Suppression du juge d'instruction, garant de l'indépendance de la justice, remplacé par un juge de l'instruction aux ordres du parquet, et donc du pouvoir exécutif. (Rappelons que sans juge d'instruction, des affaires aussi graves que celles des morts de l'amiante ne seraient jamais sorties). Confiscation de l'audiovisuel public par un président de la République aussi dépourvu de scrupules que d'affect. Jusqu'à cette tentative récente de népotisme – vous avez dit "mafia"? – avec l'affaire de la nomination (ratée) du prince Jean à l'EPAD.

Oui, les libertés publiques ne tiennent qu'à un fil, celui du courage, de la vigilance, de militants qui ne se contentent pas de tirer la sonnette d'alarme, et qui, suppléant à l'inertie de ceux qui ont fait de la politique leur profession, agissent et se mettent en travers des mauvais coups d'un pouvoir porté par la soif démagogue d'un homme d'État à la courte vue, petit despote se moquant comme d'une guigne du bien public, englué dans une psychologie narcissique, obsédé par les ors du pouvoir, lorgnant avec une délectation morbide vers la tentation totalitaire.

Face au régime sarkozyste, pas de compromission possible. La démocratie française, tous ceux qui sont attachés aux libertés publiques le savent, a un ennemi. Son nom : triste bouture.

vendredi 13 novembre 2009

Affaire N’Ndiaye/Raoult. Le prix Rantanplan du Courage politique décerné à Frédéric Mitterrand par l'Académie Goncourt

Interrogé par France Inter à propos de la demande envoyée par "son ami" Eric Raoult d'imposer le devoir de réserve à Marie N’Diaye, le ministre de la Culture vient de déclarer: "Ça me regarde en tant que citoyen, ça ne me concerne pas en tant que ministre."
Réunie en toute hâte, l’Académie Goncourt a décidé d'attribuer un Prix Rantanplan du Courage politique au ministre. Rappelons que Rantanplan est le sobriquet attribué par Sarkozy au neveu de François Mitterrand.
Retrouvez ces informations sur le site Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy).

lundi 12 octobre 2009

Au bonheur des poules au Bouffon Théâtre, avec Alexandre Letondeur : ça continue !

Au bonheur des poules a plu à Emmanuel Arnault, critique au quotidien en ligne Les Trois Coups.

"Seul en scène, Alexandre Letondeur : un excellent interprète, aussi bon mime que bruiteur, et sa performance d’acteur est remarquable dans des compositions réussies de toute la galerie de personnages que croise le héros dans le milieu campagnard. L’ensemble est furieusement rythmé, inventif, délirant, et l’émotion et la poésie sont tressées dans une très belle harmonisation. (…) Au bonheur des poules fait donc aussi celui de son public, car la franchise, l’énergie, et la bonne humeur communicative d’Alexandre Letondeur touchent au cœur. On passe un bon moment en compagnie de cet acteur bouillonnant de talent, et on sort de là avec l’amusante sensation qu’il a déposé, sans que l’on s’en soit aperçu, un doux baiser sur notre âme d’enfant… Un baiser poétique qui rafraîchit et donne le sourire. Comme si l’enfant que nous avons été nous lançait encore un appel au rêve…"

POUR VOIR LA BANDE ANNONCE DONNEZ UN COUP DE PATTE ICI

Au bonheur des poules - Bouffon Théâtre
26-28 rue de Meaux 75019 Paris
Métro Colonel-Fabien
Réservations : 01 42 38 35 53
Avec Alexandre Letondeur
Mise en scène Sophie Brillouet

DERNIERES REPRESENTATIONS
Jeudi 15 octobre, vendredi 16, samedi 17 à 21hDimanche 18 à 18h

Mardi 20, mercredi 21, jeudi 22 à 21hDimanche 25 à 18h

Mardi 27, mercredi 28, jeudi 29 à 21h

jeudi 1 octobre 2009

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les poules sans jamais avoir osé le demander


C’est toujours agréable de découvrir qu’on n’est pas tout seul à clamer son amour des cocottes!
Je viens de découvrir le forum Au bonheur des poules. Pour connaître la réponse à toutes les questions existentielles sur l’œuf, la poule et leurs petits, donnez un petit coup d'ergot ICI. Je n'ai pas encore eu le temps de voir si la merveilleuse énigme : "C’est-y l’œuf ou la poule qui est venu en premier?" y est dévoilée.
Pour celles et ceux que ce mystère empêche de dormir, je renvoie à mon roman C’est à cause des poules, paru chez Flammarion en des temps bien éloignés, entre le dernier Houellebecq et le dernier Picouly (ce qui n'est pas la meilleure façon pour un roman d’avoir un peu de notoriété) et dans lequel je tente d'apporter ma pierre à la science gallinaise.

mardi 22 septembre 2009

Au bonheur des poules au Bouffon Théâtre (Paris 19e) du 8 au 29 octobre 2009

Après quelques essais concluants sur les planches des Deux-Sèvres et de Charente-Maritime au printemps et cet été, mes cocottes montent à la capitale!!

Au bonheur des poules
du 8 au 29 octobre 2009 au Bouffon Théâtre
26-28 rue de Meaux 75019 Paris
Métro Colonel-Fabien

Mise en scène Sophie Brillouet


mercredi 15 juillet 2009

Elever une poule en ville et avoir des œufs frais tous les matins, c’est possible!

Comment?
Rendez-vous sur le site de la société Omlet, qui vend des poulaillers en kit haut de gamme via internet, afin que chacun puisse ramasser ses œufs tous les matins. (Les veinards!)

Info picorée dans un article du journal en ligne MaLigne intitulé Des poulaillers très urbains.

vendredi 26 juin 2009

La vie publique des grands fauves intellectuels (aujourd’hui Alain Finkielkraut)

Le "philosophe" Alain Finkielkraut était ce matin l’invité de Nicolas Demorand sur France Inter. Morceaux choisis parmi le lot de conneries et d'incongruités débitées. En France, les droits de l’homme, c’est le désir illimité de tout. (Pour lui, les droits de l’homme semblent se résumer à la lutte contre la loi HADOPI.)
Nous assistons à un véritable réensauvagement de l’humour. (De qui parle-t-il? De Bigard? De Dieudonné? De Patrick Balkany? D’Eric Besson? Que nenni… De Stéphane Guillon.)
L’existence d’un ministère de l’Identité nationale ne me choque pas. (…) Je ne suis pas du côté du Pouvoir.  A la question de ND "Qu’est-ce qui vous fait rire?", l’intellectuel répond, après une courte hésitation: Moi, parfois…

vendredi 22 mai 2009

Des insultes comme s’il en pleuvait à Chambéry

L'université de Savoie organise du 28 au 30 mai un colloque sur l’injure, sous la houlette de la linguiste Dominique Lagorgette, avec au programme une vingtaine de débats et des sommités à faire rougir le capitaine Haddock (PROGRAMME ICI). Pourquoi vous entretiens-je de cela? Eh bien, tout simplement parce que mon expérience d’outrageur de poulet me vaut l'immense honneur d'être invité es-qualités à participer à un débat solennel sur ce thème le 29 mai à 15h, Amphi Decottignies, 27 rue Marcoz.
Ce qui me ravit car bien avant que d'avoir injurié (et traumatisé) un pauvre flic qui ne faisait que son travail, j'ai toujours considéré que le mot d'insulte devait être considéré comme un genre littéraire à part entière et non pas comme un prurit nosocomial de la langue française comme semblent le croire certains gougnafiers de la chose, tel – je prends un exemple au hasard – Nicolas "Je suis partout" S. et son pitoyable "casse-toi pov' con" d’une pauvreté sémantique assez confondante…
  Le 6 juin à 14h, concours de vocalises (sans insultes ni injures, tout en douceur) à la médiathèque de Villepinte (93).
  Le dimanche 28 juin, dans le cadre du 2e salon du polar d’Eaubonne, organisé par mon vieux pote Alain Mornac et l'association Ulysse, j’irai raconter quelques coquecigrues à un débat sur le thème paradoxal et iconoclaste POUR EN FINIR AVEC LA LITTERATURE POLICIERE, avec Nicolas Jaillet, Laurent Fétis et Pierre Filoche, tous trois complices (très mal élevés) des éditions Après la Lune.

mardi 5 mai 2009

Au bonheur des poules : la vidéo-cocotte

La première de Au bonheur des poules a eu lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime), suivie d’une huitaine de représentations dans la région, et c’était très réussi. Avant d’entamer une tournée dans les poulaillers du grand ouest et, peut-être… de monter à Paris!

Mise en scène de Sophie Brillouet, de la Compagnie Rouge Crinoline, avec Alexandre Letondeur, qui joue tous les rôles (le p’tit Reboux, le père, la mère, gars Fernand, la grand-mère, le p’tit frère, la maîtresse, le soldat Sefero, le poêle à charbon, et cot-cot-era) .

Pour voir la vidéo-annonce, CAQUETEZ ICI.

lundi 26 janvier 2009

Super-héros : comment j'ai battu l’Opus Dei

En 1997, j'avais publié aux éditions Baleine Le massacre des innocents (réédité en Folio), un roman dans lequel il était question des petits soucis du pape Jean-Paul II venu canoniser un ami de Touvier, membre (imaginaire, bien sûr) de l’Opus Dei, cette charmante association catholique (bien réelle, hélas) fondée par Escriva de Balaguer, ami de Franco, canonisé en 1992 par ce même pape. A l’époque, ces gens n‘avait pas bougé (car ils n'avaient pas lu le livre, sans doute). Ce ne fut pas le cas 10 ans plus tard, lorsque j'ai publié aux éditions Après la Lune le roman de Catherine Fradier, Camino 999. Le 31 mai 2007, nous recevions une assignation en diffamation. 20 mois plus tard, après deux procès et la mobilisation de plus de 150 personnes qui nous ont aidé à payer notre avocat, Me Emmanuel Pierrat, et de milliers de lecteurs qui achetèrent le livre (prix polar SNCF 2008), la cour d'appel de Paris nous a donné raison. Camino 999 n‘est pas diffamatoire. Les petites éditions Après la Lune ont vaincu la puissante et très friquée Opus Dei, youpi!!!

vendredi 9 janvier 2009

Deux mille nœufs : année de la cocotte!

BONNE ANNEE DEUX MILLE NŒUFS !  NE DESESPEREZ PAS !  C’EST MOINS GRAVE QUE SI C’ETAIT PIRE !
    Pour fêter l’an nœuf, voici une petite chanson, créée lors du festival les Ancres noires et interprétée par le groupe Quartier libre, du Havre: GALILEO.
     Souvenez-vous! Le soir de la finale de la coupe du monde 98, le philosophe Jacques Vendroux s’exclamait. Ça y est, c’est fait… c’est arrivé… c’est officiel… il ne peut plus rien nous arriver!!!…  Eh bien, à force de coups de bec, de ronds-de-plume, de croc-ergots, après avoir gratté la terre jusqu’à la suée phréatique et avoir miraculeusement échappé à la goule fétide d’une flanquée de renards, aux baïonnettes traîtresses du soldat Séféro, la poule Sylvie, ayant vaincu sa timidité et sa maladresse maladives, a enfin réussi à rouler son œuf de Sisyphe jusqu’EN HAUT DE L’AFFICHE!!
     La première de Au bonheur des poules aura lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay (Charente-Maritime). Avant d’entamer une tournée dans les poulaillers du grand ouest et, peut-être… de monter à Paris! (grâce au bienveillant entregent du grand Charles Aznavour, ami de longue date de la famille Reboux, très sensible aux destins contrariés, comme vous le savez…). Etonnant, non?  Mise en scène de Sophie Brillouet, de la Compagnie Rouge Crinoline, assistée de Germaine au domptage de volatiles, avec Alexandre Letondeur au bagout et au bandonéon. Ça va caqueter dans les poulaillers!

jeudi 18 décembre 2008

Je suis partout (les derniers jours de Nicolas Sarkozy)

Après moult hésitation, due au très modeste succès de mes derniers bouquins (et pourtant le dernier, Vladimir Moldevoï est toujours vivant, malgré sa couverture à faire peur, est un pur chef-d’œuvre, si, si!  Et si je m'appelais Guillaume Musso, Marc Lévy ou Yasmina Khadra il serait déjà adapté par Hollywood avec Brad Pitt dans le rôle-titre, et Angelina Jolie dans le rôle de Zhara, vu que ça raconte une histoire de psycho-killer tout ce qu’il y a d’effrayant), j’ai décidé de me remettre au turbin. J’ai déjà le titre. JE SUIS PARTOUT (LES DERNIERS JOURS DE NICOLAS SARKOZY)Et de quoi parlera Je suis partout, me direz-vous? (ou ne me direz-vous pas, car je vous soupçonne fortement de vous foutre complètement du sujet de ce roman). Eh bien, Je suis partout racontera les derniers jours… de Nicolas Sarkozy, tout simplement.
  Contrairement à mon avant-dernier bouquin, De Gaulle, Van Goh, ma femme et moi, hommage anarcho-vangoghien au général mettant en scène le gaulliste historique Bernard Lemaresquier et les pitres Philippe Sollex et Michel Welbeck, ce roman sera tout ce qu'il y a de MECHANT.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur le blog JE SUIS PARTOUT (en chantier).

vendredi 12 décembre 2008

Mes poules vont monter sur les planches!

Alleluyah! Cot-cot-codot!
Au bonheur des poules, publié en 2006 aux éditions Après la Lune dans la défunte collection La maîtresse en maillot de bain (la collection des petits arrangements avec l’enfance), va être adapté au théâtre en 2009. Et ce sera la première pièce de théâtre avec un numéro de domptages de poules!
La compagnie s’appelle Rouge Crinoline (le site est ici, c'est très joli). La metteuse en scène Sophie Brillouet.
Le comédien Alexandre Letondeur (c’est le garçon sur la photo). La dompteuse de volaille Germaine. La maîtresse (d’école) qui m’a inspiré cette histoire (et appris à lire, écrire, écouter) Paulette Guichard. La poule de l’histoire (et que j'ai un peu perdue de vue) s’appelle Sylvie.

La première aura lieu le 28 mars 2009 à Saint-Jean-de-Liversay, du côté de La Rochelle. Et après, quand elles seront bien rodées, bien en jambes et en bec, prêtes à affronter les lumières de la ville et se lancer à l'assaut de la tour Eiffel, les cocottes vont monter à Paris!
Comme c'est écrit sur le site de la compagnie: "A travers un texte poétique et onirique, ce spectacle propose de redécouvrir la poule qui sommeille en chacun de nous.
Ça va faire jaser dans les poulaillers!!!


vendredi 5 décembre 2008

Comment j'ai mangé Nicolas Sarkozy (faut vraiment pas être dégoûté)

Le mardi 9 décembre, au restaurant LE LIEU-DIT (6 rue Sorbier 75020 Paris), LES COMPTOIRS DU NOIR proposaient la lecture de six nouvelles de Jean-Jacques Reboux mises en voix par Marie-Pierre de Porta.
  Les grosses américaines (hommage à la boucherie de papa)
  Les résistants (hommage à "c'était mieux avant")
  Machin (hommage à personne)
  Le nonos de canard (hommage à la poule de Jésus)
  Comment j'ai mangé Nicolas Sarkozy (hommage posthume à Jacques Martin)
  T’as de la chance qu’il soit pas président! (hommage posthume à un outrageur de poulets)

Les textes étaient lus ou accompagnés par les (merveilleux) comédiens Luc CENDRIER, Thibault DE MONTALEMBERT, Raphaëlle GITLIS (accompagné de sa guitare), Noé CENDRIER, Clément VARIERAS et Elise VIGIER. C’était très bien, très émotionnant pour l'auteur (ma pomme) et la salle était comble (et comblée).

Pour écouter la nouvelle-titre, faites un saut sur le blog de Noé Cendrier, joliment intitulé Divagations du soir, espoir? Pour écouter la suite, cliquer ICI (1ere PARTIE) et encore ICI (2e PARTIE).

samedi 15 novembre 2008

Une critique de mon critique préféré : Jacques LOVICHI

Jacques Lovichi est critique littéraire au journal La Marseillaise. C’est aussi un écrivain, et un poète. Je connais ses écrits depuis les années 80, à l’époque où j’éditais à Caen une revue de poésie (La Foire à bras). On ne s’est jamais rencontrés. On ne se connaît pas. Donc je ne lui dois rien et il ne me doit rien. Tous deux marcheurs à pied impénitents, pas de renvoi d'ascenseur.
A chaque fois que je publie un roman, ce diable d’homme écrit des articles élogieux sur mes z’œuvres. Tellement élogieux qu’à chaque fois je rougis comme une écrevisse de Tchernobyl et je ne peux pas sortir de chez moi… Cela fait d’autant plus plaisir qu’il est devenu quasiment l’un des rares, avec Jean-Paul Guéry (du Courrier de l’Ouest), Guy Delhasse (de la défunte Wallonie), Paul Maugendre (d’un peu partout) et quelques autres, dont les louanges me donnent envie de continuer cette occupation absurde qui consiste à écrire de la fiction, malgré la difficulté croissante et assez désespérante qu’il y a, en France, à publier (et surtout vendre) des polars lorsqu’on a été élevé dans la langue de Pierre Siniac (et pas dans celle de Harlan Coben) et qu’on n’écrit ni des thrillers, ni des polars "procéduriers", ni des maximechattameries-qui-font-peur-écrites-avec-les-pieds, ni des spécial-suspenses-spécialement-suspensés-super-bien-payés…
C'est bien simple: si cet homme-là écrivait dans Télérama (par exemple), ma parole, je crois que je serais aussi lu (et riche, et célèbre, et tout ça) que Fred Vargas ou Daniel Picouly (qui, paraît-il, gagne plein de sous en faisant la roue à la télé). Mais bon, Jacques Lovichi n’écrit pas dans Télérama, mais dans La Marseillaise (qui est très bien aussi, mais moins lu… et donc les lettré(e)s qui lisent sa prose et se ruent chez leur libraire pour les supplier de leur vendre la chose sont nettement nombreux que s’ils lisaient ça dans Télérama).
Bon, assez parlé, pour lire son papier, c'est à côté.