Il y a 16 ans, je faisais la connaissance de Catherine Fradier à Valence, lors d'une mémorable dédicace à la librairie Urubu, en compagnie de Michel Chevron. Depuis, l'eau a coulé sous les ponts… J'ai publié quatre romans de cette personne, qui a obtenu (grâce à moi, j'ose le dire) le prix Polar SNCF et le Grand prix de Littérature policière. Nous avons vaincu l'Opus Dei, qui nous attaquait en diffamation. En septembre 2011, cette personne m'a attaqué en justice, au motif que je lui devais 1.341 euros de droits d'auteur (remboursés depuis). Elle me réclame 25.000 euros de dommages et intérêts (plus une publication judiciaire à hauteur de 10.000 euros). Un procès aura lieu, courant 2013 [le mardi 26 mars à 10 h]. Dans cette optique, j'ai déposé hier à mon avocat 35 témoignages d'auteurs, éditeurs, libraires, illustrateurs, photographes, attestant que j'étais un éditeur sérieux, propre sur lui (bien qu'anar et souvent mal rasé), probe, peu mercantile et défendant ses auteurs et leurs livres avec passion (et peu de moyens). C'est le genre "d'aventure" dont on aimerait se passer, mais bon, ça permet aussi de compter ses amis…
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