mardi 26 mars 2013

Apéro de l’amitié au bar des Deux Palais


Merci du fond du cœur pour leur présence au tribunal à Michel, Nicolas, Alain, Marie-Christine, Sylvie, Jean-Bernard, Héliette, Jean-Claude, Sylvie, Régis, Nicole, Christian, Jocelyne, Eva, Stanislas, Hélène, Fernand, Maria, Nicole et Céline.
Ainsi qu’à toutes celles et ceux qui n’ont pas pu venir et m’ont témoigné de leur amitié et de leur soutien.
Digestif prévu le 24 mai 2013.

vendredi 22 mars 2013

Procès Fradier : des messages de soutien réconfortants

Depuis quelques jours, je reçois des dizaines de messages de soutien dans le procès qui m’oppose à Catherine Fradier. Venant d’amis, de lecteurs, connus ou inconnus, de libraires, d’auteur(e)s, d’ex-collègues postiers. Parmi ceux-ci, l’un d’eux, émanant d’un confrère écrivain que je connais peu (donc peu suspect de "copinage") et dont je ne citerai pas le nom (je le regrette d’autant plus que j’apprécie beaucoup son travail), m’a particulièrement fait chaud au cœur, qui résume assez bien le dégoût qu’inspire à beaucoup le panache flétri de cette dame.
Bonjour Jean-Jacques,
On se connaît peu, je ne suis pas de Paris, je ne pourrai être là, mais je me permets de t’envoyer un petit message de soutien, comme ça, face à une démarche que je me bornerai à qualifier de dégueulasse. J’avoue être stupéfait par ce genre d’attaque de la part de quelqu’une qui en faisait des louches à propos de sa "croisade" contre l’Opus Dei (lors d’une fête de l’Huma, je me suis farci deux jours son argument publicitaire).

Une auteure qui voudrait devenir grande, dis-tu. Elle oublie seulement deux choses: c’est d’abord à l’aune de l’écriture et de l’œuvre que cette grandeur peut se juger – et pour le moment on manque un peu de preuves ; ensuite, c’est en se gardant de la petitesse, de la médiocrité mercantile qu’on devient "grand" et qu’on le reste.
Hélas, on n’est jamais trahi que par les siens (en Auvergne, ils disent chiens, mais ils parlent mal, par là-bas), ou ceux qu’on croit tels.
Salutations solidaires.

lundi 11 mars 2013

"L’esprit Bénuchot", making-off. Etienne Klein explique la masse des particules

Dans ce film, réalisé deux ans avant la découverte (août 2012) au LHC de Genève, du fameux boson de Higgs, Étienne Klein explique comment, si la théorie du boson de Higgs est confirmée, les particules n’auraient plus de masse (comme on nous l’a appris à l’école depuis Newton), mais que leur masse résulterait de l’interaction d’objets de masse nulle avec le vide (constitué, comme vous le savez, de bosons de Higgs). C’est également la théorie développée dans mon roman quantique (à paraître en 2016 chez Lemieux éditeur) L’esprit Bénuchot par Jules Bénuchot, chauffeur de taxi à la retraite, obsédé depuis plus de cinquante ans par le fait que le déplacement des gens dans une foule serait générateur de forces d’inertie comparables à celles mises en avant dans les "champs de Higgs". Autrement dit, qu’il y aurait un rapport entre les théories quantiques (de l’infiniment petit) et les théories newtoniennes (du macroscopique). Vous n’avez pas compris? Ce n’est pas grave. Tout cela vous sera infiniment mieux expliqué dans le roman…

samedi 2 mars 2013

Romans quantiques : en attendant "Monsieur Bénuchot"




En décembre 2012 a paru chez Gallimard un roman de Philippe Forest, Le chat de Schrödinger, qualifié par Dominique Léger dans L’Express de premier roman quantique. Ce qui est loin d’être vrai puisque paraissait en 1992 à la Série Noire un roman atypique, inclassable et génial du mytérieux A.C. Weisbecker où la physique quantique tenait un rôle primordial (il y était notamment question du comportement alléatoire des particules, dans une intrigue se déroulant chez des trafiquants de drogues mexicains). D’autres ouvrages romanesques traitent également de ce sujet casse-gueule (la physique quantique, rappelons-le aux aliborons, s’intéressant à l’infiniment petit, tandis que la littérature, a priori, traite, comme la physique newtonienne, de l’univers macroscopique). Résolu à garder une certaine "virginité", j'avoue que je ne les ai pas lus, me contentant d’ouvrages de vulgarisation, notamment l’excellent Petit voyage dans le monde des quanta, d’Étienne Klein, et de conférences sur le sujet, dont la très réjouissante rencontre avec le prix Nobel de physique Serge Haroche organisée par Libération en janvier (et à laquelle Monsieur Bénuchot était, bien évidemment, présent) , en attendant d’assister à ses cours (là, ça ne va plus rigoler!) au Collège de France.
Étant attelé, depuis 18 mois, à l’écriture d’un roman dont la physique quantique est l’un des fils directeurs, j’ai tout naturellement lu le roman de Philippe Forest (dont je n’avais auparavant rien lu), un peu abstru au départ, je dois l’avouer (on n’entre pas dans l’univers quantique comme dans un moulin!), mais dont les sillons métaphysiques (surtout dans les trente dernières pages) tracent des pages d’une effarante beauté (et aussi d’une tristesse infinie).
Je l’ai lu en me disant: “Pourvu que Le chat de Schrödinger n’utilise pas les mêmes "ressorts" que mon L’esprit Bénuchot à moi!" Fort heureusement, l’histoire n’a rien à voir, ouf… Monsieur Bénuchot va pouvoir continuer son tranquille petit bonhomme de chemin…