Depuis quelques jours, je reçois des dizaines de messages de soutien dans le procès qui m’oppose à Catherine Fradier. Venant d’amis, de lecteurs, connus ou inconnus, de libraires, d’auteur(e)s, d’ex-collègues postiers. Parmi ceux-ci, l’un d’eux, émanant d’un confrère écrivain que je connais peu (donc peu suspect de "copinage") et dont je ne citerai pas le nom (je le regrette d’autant plus que j’apprécie beaucoup son travail), m’a particulièrement fait chaud au cœur, qui résume assez bien le dégoût qu’inspire à beaucoup le panache flétri de cette dame.
On se connaît peu, je ne suis pas de Paris, je ne pourrai être là, mais je me permets de t’envoyer un petit message de soutien, comme ça, face à une démarche que je me bornerai à qualifier de dégueulasse. J’avoue être stupéfait par ce genre d’attaque de la part de quelqu’une qui en faisait des louches à propos de sa "croisade" contre l’Opus Dei (lors d’une fête de l’Huma, je me suis farci deux jours son argument publicitaire).
Une auteure qui voudrait devenir grande, dis-tu. Elle oublie seulement deux choses: c’est d’abord à l’aune de l’écriture et de l’œuvre que cette grandeur peut se juger – et pour le moment on manque un peu de preuves ; ensuite, c’est en se gardant de la petitesse, de la médiocrité mercantile qu’on devient "grand" et qu’on le reste.
Hélas, on n’est jamais trahi que par les siens (en Auvergne, ils disent chiens, mais ils parlent mal, par là-bas), ou ceux qu’on croit tels.
Salutations solidaires.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire