Jacques Lovichi est critique littéraire au quotidien La Marseillaise. C’est aussi un écrivain et un poète. À chaque fois que je publie un roman, ce diable d’homme écrit des articles élogieux sur mes z’œuvres. Le dernier en date, concernant L’esprit Bénuchot, roman sorti sous des auspices assez désastreuses (trouver ce bouquin en librairie relève de l’exploit) m’a donné la chair de poule, et sa conclusion a tellement fait enfler mes chevilles qu’à l’heure où j’écris ces lignes elles ressemblent à des mollets de coq gaulois…
Je ne sais pourquoi je songe à Céline bien que l’œuvre de Reboux et celle du Cavalier Destouches soient à mille lieues de distance. Même capacité à recréer un monde, à globaliser la vie, à trouver un style neuf et inimitable propre à rendre compte de la complexité du propos. Très ancré dans le temps mais au-dessus (ou au-delà) du Temps. Seule question existentielle et qui inquiète ses lecteurs : après s’être tenu si près des limites - les franchissant parfois - comment Reboux pourrait-il aller plus loin ; que parviendra-il encore à écrire ? Seul le silence, alors ?
Critique complète sur le site de La Marseillaise.
Lire aussi la critique de Paul Maugendre sur Les lectures de l’oncle Paul.
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