La maison de l’Indien, Beauduc |
Sur la carte de la Camargue, le village de Beauduc est situé entre Saintes-Maries-de-la-Mer et Salin-de-Giraud, mais à moins de s’y rendre à vol d’oiseau ou en bateau, la voie terrestre vous contraindra, via Port-Saint-Louis-du-Rhône et Salin-de-Giraud, à emprunter sur onze kilomètres une route caillouteuse et poussiéreuse sinuant entre les eaux de la mer et des marais.
Il est également possible d'y aller en restant chez soi, par exemple en visitant le blog Impasse des pas perdus. Cette visite virtuelle offrant l’avantage de vous éviter un triste spectacle, puisque ce merveilleux endroit aux allures de far-west planté de cabanons tous plus brindezingues les uns que les autres, que j’eus le bonheur de visiter en septembre 2001, lors d’un séjour à Vauvert, où se déroule Le diable dans le rétroviseur, a été rasé en 2004, sur l’injonction de directives préfectorales peu sensibles à la poésie sauvage qui émanait des lieux. (Il semblerait que les intransigeants ronds-de-cuir du très kafkaïen ministère de la Protection des Populations, notoirement connu pour avoir chassé les trois poules Grisette, Roussette et Blanchette d’une école de Caen, au motif qu’elles étaient potentiellement dangereuses pour les enfants – la date de ponte ne figurant pas sur les œufs [sic] –, n’y soient pour rien… On respire.)
Roussette et Grisette, poules orphelines |
Mais pourquoi donc, allez-vous dire, nous parler de Beauduc ?
Eh bien, parce que je suis invité les 18-20 novembre 2016 au festival polar Delta Noir, organisé à Port-Saint-Louis-du-Rhône, par l'association Écoute voir, où le prix Delta Noir va m’être remis pour Pain perdu chez les Vilains, mon premier roman (écrit en 1984 et publié pour la première fois en 1992 !).
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