Non, ce n’est pas une blague, et je n’ai pas fumé mon dernier plant de peyotl ! Cette alternative, qui paraissait incongrue jusqu’à hier, est tout à fait envisageable depuis que la cour d'Appel de Paris a condamné Henri Guaino à 2.000 euros d'amende pour outrage. Guaino, qui avait été relaxé en première instance, à l’issue du procès épique qui l’opposa au juge Jean-Michel Gentil, que j’avais suivi pour L’Humanité, et au cours duquel il me confia, sous l’œil éberlué du député-judoka David Douillet, dont les neurones avaient été mis à mal par des débats tempétueux : "Il faut supprimer le délit d’outrage !"
Il suffirait pour cela :
– que Henri Guaino soit de nouveau condamné en cassation
– qu'il se tourne vers la Cour européenne des droits de l'Homme
– qu'il se tourne vers la Cour européenne des droits de l'Homme
– que celle-ci, comme elle l'avait fait pour le délit d’offense au chef de l’État, grâce au camarade Hervé Éon et à l'affaire "Casse-toi pov’con!", condamne la France
– que les parlementaires français soient contraints, comme ils l'ont fait pour le délit d'offense au chef de l’État, de supprimer l'absurde, inique et obsolète délit d’outrage.
On en reparle fin 2016, début 2017.
L'annulation de la condamnation de Henri Guaino par la cour de Cassation rend caduc cet article. [mise à jour du 17 nov. 2016]
On en reparle fin 2016, début 2017.
L'annulation de la condamnation de Henri Guaino par la cour de Cassation rend caduc cet article. [mise à jour du 17 nov. 2016]
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