Certains l'aiment Proust. Moi, je serais plutôt Guilloux. Proust m'endort, j'ai beau avoir tenté tous les traitements possibles et imaginables, arrivé à la page 26 de La Recherche, je pique du nez… Avec Louis Guilloux, au contraire : je me réveille ! Cripure, c'est ma mascotte, ma boussole. Dans ma poche, tout comme Gabriel Lecouvreur dans mon Poulpe La Cerise sur le gâteux, j'ai glissé un exemplaire de La Cripure de la raison tic. Pour les jours mauvais, ça peut toujours servir…
Même que jadis, à l'époque où, avec l'ami briochin Jean-François Dézier, nous avions réparé l'injustice criante dont souffrait ce bijou de la littérature en dressant un casting époustouflant d'une adaptation cinématographique, j'ai même rêvé que je lisais La Chresthomanie du désespoir, cet ouvrage mythique que ce pauvre Cripure n'eut jamais le loisir de terminer, à cause des clébards de Maïa qui s'en gavèrent comme d'une vulgaire pâtée…
Le 6 janvier 2018, Florence Berthout, maire du Ve arrondissement, m'invita à parler de son chef d’œuvre Le sang noir dans son émission Un livre, un lecteur, sur Radio RCJ.
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