
Jayro Bustamante, dont c’est le 3e film, transpose la légende dans le Guatemala des années 82-83, pendant la dictature d’Efraín Ríos Mott, responsable de l’extermination de dizaines de milliers d’Indiens mayas, acquitté par la justice en 2003. Le coupable s’appelle ici Enrique Monteverde, général dénué d’empathie, retranché avec sa famille dans sa maison assiégée par les familles des victimes du génocide réclamant justice. La llorona vient hanter la conscience du tortionnaire et l’emprisonner dans un labyrinthe mental dont il ne pourra s’échapper, précipitant sa consumation dans la folie.
Ma critique de ce film magnifique sur Double Marge.
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