En décembre 2019, Paris Match annonçait que la première greffe du cerveau pourrait bien avoir lieu d’ici les années 2030. Nous n’aurons pas eu à attendre la fin de cette décennie. La première transplantation d’un cerveau vient d’être réalisée !
La nouvelle est d’autant plus stupéfiante qu'elle intervient alors que la planère entière est paralysée par la terrible pandémie de Covid 19, plus connu sous le nom de coronavirus, qui a provoqué le confinement de 3 milliards d’habitants, touchant 830.000 personnes dans le monde et causant la mort de 41.000 personnes, dont 3.523 en France (hors décès en EHPAD et à domicile).
Le neurologue Sergio Canavero |
Une équipe de chirurgiens de l’hôpital de Bicêtre, au sud de Paris, le fameux “KB”, référence en matière de douleurs neurologiques, vient de réussir ce qu’aucun auteur de science-fiction, aucun scénariste hollywoodien n’auraient même imaginé, tellement la chose paraissait impensable : la transplantation du cerveau. On peut vivre avec le rein, le cœur, les poumons, le foie, le pancréas, les intestins, la peau, les artères, les veines, les os, la cornée d’un autre. Mais la greffe du cerveau était réputée impossible.
Pourtant, depuis plusieurs années, et dans le plus grand secret, une équipe de neurochirurgiens dirigée par le Pr Fernand Wouters y travaillait. Et nous sommes aujourd’hui en mesure de vous livrer l’incroyable nouvelle : elle a parfaitement réussi !
Pourtant, depuis plusieurs années, et dans le plus grand secret, une équipe de neurochirurgiens dirigée par le Pr Fernand Wouters y travaillait. Et nous sommes aujourd’hui en mesure de vous livrer l’incroyable nouvelle : elle a parfaitement réussi !
L’hôpital du Kremlin-Bicêtre |
L’opération, qui s’est déroulée à l’automne 2019, vient seulement d’être révélée. La malade, une femme de 40 ans, souffrait depuis longtemps d’une maladie neurologique rare, la syringomyélie, doublée d’une malformation d’Arnold-Chiari. Son état s’était aggravé au point qu’elle ne pouvait en même temps parler et se déplacer. L’un ou l’autre, mais pas les deux à la fois. La syringomélie, maladie rare caractérisée par la formation anormale d’une ou plusieurs cavités dans la moelle épinière, peut avoir des conséquences fâcheuses : agnosie (trouble de la reconnaissance des objets), prosopagnosie (trouble de la reconnaissance des personnes), agueusie (perte du goût), anosmie (perte de l’odorat), insensibilité à la chaleur, paralysie, etc.
Si l’opération a parfaitement réussi d’un point de vue neurobiologique, elle n’a, hélas, pas permis à la patiente de guérir de certains troubles, en l’occurence un trouble rarissime, la schizodyslexie à rhétorique inversée, qui touche environ une personne sur 500.000 et consiste à énoncer systématiquement le contraire de ce que vous voulez dire (qu’on ne confondra pas avec la fameuse et beaucoup plus répandue “langue de bois”, qui consiste à dire n’importe quoi pour ne pas avoir à répondre à la question qu’on vous a posée).
En raison de l’actualité tragique liée à la pandémie du Covid 19, l'équipe du Pr Wouters n’a pas souhaité communiquer l’identité de la patiente ayant bénéficié de cette première transplantation révolutionnaire, qui ouvre un véritable gouffre éthique. On les comprend aisément, et on leur en saura gré.
Nous sommes néanmoins en mesure de vous la révéler. Il vous suffit pour cela de cliquer ici.
À demain, si vous le voulez bien !
Et si vous avez loupé l’épisode précédent, cliquez ci-dessous
1 commentaire:
Bonjour J.J.
Juste une info : en 1965, le Duo Boileau-Narcejac a publié un polar intitulé "... Et mon tout est un homme" où il est aussi question de greffe. Je n'en dis pas plus pour ne pas déflorer le polar pour ceux qui ne le connaissent pas.
Bien cordialement
J.P.Lechevalier depuis l'Ardèche verte où le confinement est tout de même plus facile (Je n'y suis pas en vacances, j'y habite et j'y ai travaillé depuis 1969)
Enregistrer un commentaire