Confiné à Scrupt (Marne, 137 habitants) dans un vieil hangar de la DDE transformé en coquette maison d’habitation, Armand Gautron a eu plusieurs vies.
Longtemps camelot-bonimenteur sur les marchés, il écrit des polars épatants, qui ne déshonoreraient pas le catalogue des grandes maisons, qu’il auto-édite (par choix) et vend sur les marchés et les manifestations culturelles de la Marne et des environs, qu’il parcourt au guidon de sa magnifique Royal Enfield 500 Bullet Classique (rachetée, dans les années 90, à un Dick Rivers vieillissant, que l’arthrose empêchait de biker).
Autre corde à son arc : la chanson-rock-slam, sous le nom de Monsieur Armand. (Écoutez voir, plus bas… N’importe quoi !)
Longtemps camelot-bonimenteur sur les marchés, il écrit des polars épatants, qui ne déshonoreraient pas le catalogue des grandes maisons, qu’il auto-édite (par choix) et vend sur les marchés et les manifestations culturelles de la Marne et des environs, qu’il parcourt au guidon de sa magnifique Royal Enfield 500 Bullet Classique (rachetée, dans les années 90, à un Dick Rivers vieillissant, que l’arthrose empêchait de biker).
Autre corde à son arc : la chanson-rock-slam, sous le nom de Monsieur Armand. (Écoutez voir, plus bas… N’importe quoi !)
Avant de lui laisser la parole, un instant émotion. Invité en mai 2013, en compagnie de mes amis Sylvie Cohen et Michel Chevron, à la 2e édition du Mai des livres à Scrupt que ce diable d’homme organisa, je fus victime d’une tentative d’enlèvement de la Mafia locale [6’48” sur la vidéo], dont je réchappai par miracle.
Deux jours dans le schwartz
Je n'écoute plus rien, je ne regarde plus rien, je ne cherche plus à savoir. J'en ai marre de leurs conneries. Entre les experts qui n'ont rien à dire, ceux qui viennent valider une pige, ceux qui savent quand et comment ça va finir, les autres qui ont découvert le remède miracle, d'autres, encore, qui les contredisent et enfin vos questions à la con : « Puis-je partager mon rouge à lèvres avec ma sœur ? », et c'est reparti pour un tour pour la réponse, alors que « non, connasse » aurait suffit.
Je ne sais pas si ceux qui nous égrènent les nombres de morts pendant 24 heures, comme si Lavillenie avait battu un record du monde, peuvent prétendre à l'appellation de « journaliste »…
Je ne sais pas si ceux qui nous égrènent les nombres de morts pendant 24 heures, comme si Lavillenie avait battu un record du monde, peuvent prétendre à l'appellation de « journaliste »…
Et puis, il y a vous… Oui, vous, les ceusses qui ne pigent rien et qui magouillent pour contourner la loi. Qui pensent que de venir jouer son kéno est une nécessité impérieuse, que de laver sa voiture est un besoin vital… Et les touristes… Non de Dieu ! J'ai connu dans les années fin 80 début 90, les débuts de la démocratisation de l'informatique. Des petits malins scannaient et imprimaient les macarons bleus pour les personnes handicapées… Les places de parking réservées se trouvent toujours plus près du bistrot, c'est mieux pour la partie de cartes ! Nous avons connu les gilets jaunes hypocrites sur le tableau de bord pour passer les barrages. J'ai peur de connaître les faux caducées pour rejoindre Noirmoutiers ou une plage du sud-ouest peinard…
Je n'ai pas connu la période où l'on peignait des croix blanches sur les portes des maisons de pestiférés, celle où l'on peignait une étoile jaune sur les magasins tenus par des Juifs, mais je connais celle où l'on pose des messages haineux, bourrés de fautes pour faire accuser l'Arabe du dernier étage, sur la porte des logements occupés par des infirmières, l'époque de ce propriétaire véreux de Montpellier qui coupe l'eau, le gaz, l'électricité à leur locataire parce qu'elle est infirmière et susceptible de contracter la maladie. Ils se foutent qu'elle crève du covid mais pas chez eux, dixit, info entendue à 4 h 30 du matin. Et puis plus rien, même pas un démenti. Je ne peux même pas les qualifier de merdes, ce serait une insulte à cette matière…
Comme ça n'allait pas fort, je me suis mis un disque de blues et je me suis dit qu'il y avait plus malheureux que moi…
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